Auto-entrepreneur doit il avoir un comptable ? La question revient souvent quand on découvre les obligations comptables : livre des recettes, registre des achats (pour la vente), facturation conforme, déclarations de chiffre d’affaires mensuelles ou trimestrielles, parfois TVA. Faut-il confier cela à un expert-comptable, ou gérer soi‑même ?
Dans cette introduction, nous allons clarifier:
Bref, auto-entrepreneur doit il avoir un comptable ?
Le statut d’auto-entrepreneur, aussi appelé micro-entrepreneur, permet à une personne d’exercer une activité commerciale, artisanale ou libérale de façon très simple et rapide. Ce régime est une branche de l’entreprise individuelle et profite d’un fonctionnement administratif, fiscal et social très allégé.
L’auto-entrepreneur bénéficie avant tout d’une création d’entreprise facile, sans capital minimal ni formalités complexes. Sa gestion est simplifiée : il paie ses cotisations sociales et ses impôts directement proportionnels à son chiffre d’affaires. De plus, il n’a pas besoin de produire de bilan comptable.
En 2025, le régime d’auto-entrepreneur repose sur des seuils de chiffre d’affaires. Par exemple, il est limité à 188 700 € pour une activité de vente de marchandises et à 77 700 € pour des prestations de services. Au-delà, l’auto-entreprise bascule vers un autre régime.
Les autres spécificités notables sont :
En résumé, le statut d’auto-entrepreneur est idéal pour tester une activité ou démarrer une entreprise avec un maximum de simplicité et un minimum de risques.
La comparaison du statut d'auto-entrepreneur avec d’autres formes d’entreprise est essentielle pour comprendre ses avantages et ses limites.
Face à l’entreprise individuelle classique (EI), l’auto-entrepreneur séduit par une gestion comptable ultra-simplifiée : une simple tenue d’un registre des recettes suffit. En revanche, l’EI classique demande une comptabilité complète et détaillée. L’auto-entrepreneur a aussi des plafonds de chiffre d’affaires, contrairement à l’EI classique, mais profite de charges sociales réduites et d'obligations allégées.
En comparaison avec la SASU (Société par Actions Simplifiée Unipersonnelle) ou l’EURL (Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée), l’auto-entreprise représente l’option la moins coûteuse en création et en gestion. La SASU et l’EURL nécessitent une rédaction de statuts, une immatriculation plus complexe, et impliquent des coûts de fonctionnement plus élevés. Cependant, ces structures offrent une meilleure protection du patrimoine (responsabilité limitée), la possibilité d’accueillir d’autres associés et ne fixent aucune limite de chiffre d’affaires.
Pour ce qui est de la fiscalité, l’auto-entrepreneur est soumis à une imposition simplifiée, souvent avantageuse pour les petits revenus. Par contre, la SASU et l’EURL permettent d’opter pour l’impôt sur les sociétés, ce qui peut être plus rentable si les bénéfices augmentent.
En résumé, le statut d’auto-entrepreneur reste la meilleure solution pour commencer une activité sans prise de risque ni lourdeur administrative. Pour des projets ambitieux, une croissance forte ou un besoin de séparer patrimoine personnel et professionnel, mieux vaut se tourner vers une EURL, SASU ou société. Chaque régime a donc ses forces et ses faiblesses selon votre profil et vos ambitions ! 💡
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Tenir un livre des recettes est une obligation comptable essentielle pour tout auto-entrepreneur. Ce registre permet de tracer chaque somme encaissée, dans l’ordre chronologique, dès réception. Vous devez indiquer pour chaque entrée : la date de l’encaissement, le montant, l’origine (nom du client ou structure mandataire), le mode de règlement (espèces, chèque, virement), ainsi que les références de la facture associée s’il y en a une.
Le livre des recettes peut être tenu sur papier ou en version numérique. Il doit rester lisible, sans possibilité de modifications non justifiées. Les erreurs doivent être corrigées par une mention en marge, jamais par effacement. Ce registre doit être conservé pendant 10 ans après la dernière opération enregistrée.
Faute de respecter ces règles, l’auto-entrepreneur s’expose à des sanctions en cas de contrôle de l’administration fiscale. Un modèle de livre des recettes ou des logiciels gratuits existent pour faciliter cette gestion quotidienne.
Le registre des achats ne concerne pas tous les auto-entrepreneurs. Il est obligatoire pour ceux qui exercent une activité de vente de marchandises, de fournitures, de denrées à consommer sur place ou à emporter, ou d’hébergement. Les professions de prestation de service ou libérales n’ont pas à tenir ce registre.
Le registre des achats doit reprendre, chaque année et dans l’ordre chronologique, chaque dépense liée à l’activité professionnelle : date, référence, nature et montant de l’achat, ainsi que le fournisseur concerné.
L’absence de registre des achats pour une activité commerciale soumise à cette obligation peut entraîner un redressement fiscal ou des amendes. Comme pour le livre des recettes, la conservation du registre est exigée pendant 10 ans.
Pour prouver la régularité de leur comptabilité, les auto-entrepreneurs doivent conserver tous leurs documents comptables et pièces justificatives. Cela inclut les factures émises et reçues, notes de frais, tickets de caisse, relevés bancaires, ainsi que les justificatifs de paiement. La durée de conservation, selon les dernières réglementations, est de 10 ans à compter de la clôture de l’exercice concerné.
En cas de contrôle, l’administration peut exiger la présentation de ces documents. Il est donc recommandé de bien classer tous ces papiers, au format physique ou numérique, en veillant toujours à leur lisibilité et à leur intégrité.
L’émission de factures est obligatoire pour toute vente à une entreprise ou prestation de service, ainsi que pour toute opération (même avec un particulier) excédant 25 € ou réalisée à distance. Chaque facture doit comporter des mentions précises : identité de l’auto-entrepreneur, SIREN, date, numéro unique, détail des prestations, prix HT/TTC, et mentions légales spécifiques à la micro-entreprise.
Depuis 2024, de nouvelles mentions obligatoires sont en vigueur, notamment le numéro SIREN du client ou l’adresse de livraison sur certaines opérations.
L’archivage des factures est aussi obligatoire : il doit être conservé 10 ans, que ce soit sur papier ou fichier numérique. Cela protège l’entrepreneur en cas de litige ou de contrôle fiscal.
L’auto-entrepreneur doit déclarer régulièrement, chaque mois ou trimestre selon son choix initial, son chiffre d’affaires à l’URSSAF, même si celui-ci est nul. Cette déclaration se fait en ligne sur le portail officiel. En cas d’oubli ou de retard, des pénalités sont appliquées.
La déclaration consiste à indiquer le montant total des recettes encaissées sur la période, hors taxes. Attention : seules les sommes effectivement encaissées doivent être déclarées, pas les sommes facturées mais non encore reçues.
Cette démarche est indispensable pour le calcul des cotisations sociales et permet de rester en règle vis-à-vis des administrations.
La loi impose à l’auto-entrepreneur d’ouvrir un compte bancaire dédié à son activité uniquement si le chiffre d’affaires annuel dépasse 10 000 € pendant deux années civiles consécutives. Ce compte n’a pas besoin d’être un compte professionnel ; un compte courant séparé de votre compte personnel suffit.
En dessous de ce seuil ou pour les activités à plus faible chiffre d’affaires, le compte dédié n’est pas obligatoire, mais reste conseillé pour faciliter la gestion et en cas de contrôle.
Ce compte doit servir uniquement à encaisser les recettes, payer les charges liées à l’entreprise, et réaliser les opérations courantes de l’activité.
L’adhésion à un centre de gestion agréé (CGA) n’est plus obligatoire pour les auto-entrepreneurs. Elle ne concerne que les entreprises imposées au réel, qui veulent éviter une majoration de leur bénéfice fiscal. Sous le régime micro-entreprise/auto-entrepreneur, cette obligation ne s’applique pas.
Cependant, adhérer volontairement à un CGA peut offrir des avantages : accompagnement, sécurité dans la tenue comptable, aide en cas de difficulté, ou conseils personnalisés. Depuis les dernières réformes, la plupart des avantages fiscaux ont disparu pour les micro-entreprises ; il s’agit donc d’un choix de confort ou d’accompagnement, mais pas d’une obligation légale.
En résumé : respectez bien toutes ces règles comptables pour éviter les mauvaises surprises et rester pleinement serein dans votre activité d’auto-entrepreneur !
Faire appel à un comptable dans le cadre de la micro-entreprise n'est pas obligatoire. La loi n'impose à aucun auto-entrepreneur de confier la gestion de sa comptabilité à un expert-comptable ou à un comptable traditionnel. Chaque micro-entrepreneur a donc le droit de gérer sa comptabilité seul tant qu'il respecte le formalisme attendu, c'est-à-dire tenir à jour le livre des recettes, établir des factures, conserver ses justificatifs et, parfois, tenir un registre des achats. La gestion comptable reste simplifiée par rapport à d'autres statuts. Toutefois, l’utilisation d’outils comme les logiciels certifiés pour la facturation deviendra progressivement obligatoire d’ici 2027.
En cas de dépassement des seuils de chiffre d’affaires (188 700 € pour la vente de marchandises et 77 700 € pour les prestations de services en 2025), l’auto-entrepreneur change de régime fiscal. Cela signifie que la comptabilité devient plus complexe : obligation de facturer la TVA, de produire un bilan, et d’adopter une comptabilité plus stricte. Dès ce stade, il peut s’avérer très utile, voire préférable, de faire appel à un comptable ou à un expert-comptable pour éviter les erreurs et respecter les nouvelles obligations légales liées au nouveau statut.
La différence entre comptable et expert-comptable est importante ! Le comptable réalise les opérations courantes : saisie des recettes, tenues des registres, suivis des notes de frais. L’expert-comptable, quant à lui, est un professionnel inscrit à l’Ordre des experts-comptables. Il a une mission de conseil, de contrôle et de certification. Seul l’expert-comptable peut attester des comptes ou donner des conseils fiscaux pointus. Son intervention est donc plus sécurisante, mais aussi plus onéreuse. Pour la micro-entreprise, l’expert-comptable peut apporter une vision stratégique et garantir la conformité en cas de contrôle fiscal.
Gérer soi-même la comptabilité de son auto-entreprise est possible, mais cela comporte des risques. Le principal danger est de commettre des erreurs : oublis de factures, mauvaise tenue du livre des recettes, non-respect des délais de déclaration du chiffre d’affaires, ou encore mauvaise conservation des justificatifs. Ces erreurs peuvent entraîner des sanctions fiscales : amendes, redressement, voire perte du régime avantageux. Le risque d’oublier une obligation légale ou fiscale augmente quand l’activité se complexifie (passage à la TVA, multiples clients, etc.). Une erreur fréquente est aussi de ne pas faire évoluer sa gestion lorsque le chiffre d’affaires grandit, exposant à des obligations plus strictes sans accompagnement professionnel.
En résumé, si l’accompagnement comptable reste facultatif pour l’auto-entrepreneur, il peut vite devenir précieux lorsqu’on atteint certains seuils ou que la gestion devient complexe.
Sécurité et conformité en cas de contrôle fiscal sont des avantages majeurs lorsque l’on fait appel à un comptable en tant qu’auto-entrepreneur. Le comptable connaît toutes les règles comptables et fiscales à respecter. Il s’assure que tous vos documents soient en ordre et à jour : livres de recettes, factures, déclarations, etc. En cas de contrôle fiscal par l’URSSAF ou les impôts, il sera prêt à présenter les justificatifs demandés et à expliquer vos choix de gestion.
Faire appel à un comptable limite ainsi le risque de redressement. Il vous oriente aussi vers les bonnes pratiques pour éviter les erreurs ou oublis, fréquemment sanctionnés. En cas d’audit, votre comptabilité sera cohérente, complète et conforme à la législation. Vous gagnez donc en tranquillité d’esprit face à l’administration fiscale.
Gain de temps et tranquillité d’esprit sont souvent cités comme raisons principales de consulter un comptable. Gérer la comptabilité soi-même, même si elle est simplifiée pour l’auto-entrepreneur, peut vite devenir chronophage : saisie des recettes, vérification de la conformité des factures, déclaration du chiffre d’affaires…
Un expert-comptable prend en charge ces tâches à votre place. Vous pouvez ainsi consacrer plus de temps au développement et à la pérennité de votre activité. Vous restez concentré sur votre métier, en sachant que la partie administrative est suivie par un professionnel. C’est rassurant, surtout pour les entrepreneurs qui n’aiment pas la paperasse ou qui veulent éviter le stress lié aux oublis ou aux erreurs.
Optimisation fiscale et conseils personnalisés sont des valeurs ajoutées d’un accompagnement comptable. Un comptable expérimenté ne se contente pas de tenir vos comptes. Il vous informe sur les options fiscales qui existent (comme le versement libératoire ou les aides à la création) ainsi que sur le meilleur choix selon votre situation.
Il peut vous donner des astuces pour payer moins de charges sociales ou d’impôts et vous oriente vers les régimes ou options les plus adaptés à votre activité (bascule vers le régime réel, TVA, etc.). Un bon comptable répond aussi à vos questions et vous propose des solutions personnalisées, vous aidant ainsi à anticiper et faire grandir votre projet.
Inconvénients : coûts et autonomie réduite sont à prendre en compte. Les services d’un comptable représentent un certain budget : en général, de 30 à 120 € par mois pour un auto-entrepreneur, selon l’étendue de la mission. Pour certains, ce coût peut sembler élevé, surtout quand la marge n’est pas très grande.
En faisant appel à un expert-comptable ou à une plateforme, vous perdez aussi un peu d’autonomie sur la gestion de votre activité. Vous devez fournir les documents dans les délais, expliquer vos choix et parfois attendre ses retours pour certaines décisions importantes. Cela ne convient pas à tout le monde, notamment si vous aimez gérer seul ou souhaitez apprendre vous-même la comptabilité.
Il faut donc bien mettre en balance ces inconvénients avec votre besoin de sécurité, de conseil et le temps que vous pouvez consacrer à l’administratif.
Gérer soi-même sa comptabilité est la solution la plus économique pour un auto-entrepreneur qui souhaite limiter les frais. Cette méthode demande de l’organisation et une bonne compréhension des obligations légales.
Modèles de livres comptables sont essentiels pour bien suivre ses finances. Le livre des recettes est obligatoire pour tous. Il permet de noter, dès l’encaissement, chaque facture ou paiement reçu. Ce registre peut se tenir facilement sur un cahier, un tableur Excel ou un modèle pré-rempli disponible gratuitement sur de nombreux sites spécialisés.
Registres d’achats : si votre activité l’exige (ex : achat-revente, restauration), le registre des achats doit également être tenu. De nombreux modèles existent en ligne. Ces outils sont pratiques pour vérifier l’exactitude de vos comptes, préparer vos déclarations et garder une trace en cas de contrôle.
Logiciels de comptabilité en ligne comme Indy, Abby, MonAE ou NeedMe simplifient beaucoup la vie des auto-entrepreneurs. Ces outils permettent généralement :
Bon à savoir, certains logiciels sont gratuits pour les auto-entrepreneurs (MyAE, Odoo, ComptaAE), tandis que d’autres proposent des formules payantes offrant plus de fonctionnalités (Indy, Freebe, Comptalib).
Applications mobiles de comptabilité deviennent de plus en plus populaires. Elles offrent la possibilité de :
L’automatisation de certaines démarches, comme la génération de factures ou le suivi du chiffre d’affaires, permet de limiter les oublis et de gagner un temps précieux ⏳. Certaines applis comme TiimeAE ou Freebe intègrent aussi une gestion automatique des écritures et des rappels pour la TVA et les seuils de chiffre d’affaires.
Recourir à un comptable traditionnel est une solution classique, mais elle est souvent plus chère. Le comptable réalise la saisie des données, prépare les déclarations, valide vos registres et vous alerte en cas de problème.
Pour un auto-entrepreneur, cette solution convient surtout à ceux qui préfèrent déléguer ou qui manquent de temps ou de connaissances comptables. Elle assure une fiabilité optimale, mais le contact direct avec le comptable nécessite souvent de se déplacer ou d’envoyer les documents papier ou par mail.
Choisir un expert-comptable en ligne intéresse de plus en plus d’auto-entrepreneurs. Les plateformes comme Dougs, Indy ou Wity offrent des services de comptabilité 100 % dématérialisés, avec accès à une interface intuitive et des prix souvent 30 à 40 % moins chers qu’un cabinet traditionnel.
L’expert-comptable en ligne répond à toutes vos questions via tchat ou mail, valide vos registres, peut effectuer la gestion complète de votre comptabilité et rédiger des attestations si nécessaire, tout en restant accessible partout. Cette solution convient parfaitement à ceux qui souhaitent un accompagnement professionnel moderne sans perdre de temps.
Assistance ponctuelle ou externalisée répond à des besoins spécifiques ou temporaires. Vous pouvez par exemple faire appel à un assistant comptable freelance ou à un cabinet pour :
Externaliser sa comptabilité ou son administratif peut se faire périodiquement ou à la demande, selon vos ressources et la complexité de votre activité. C’est une alternative intéressante si vous ne souhaitez pas embaucher ni faire appel de façon régulière à un cabinet.
En résumé, chaque solution présente ses avantages. Le choix dépend de votre budget, de votre aisance avec les outils digitaux, de votre disponibilité et bien sûr de la complexité de votre activité.
Les tarifs d’un comptable pour un auto-entrepreneur sont assez variables, selon la région et les services attendus. En 2024-2025, il faut généralement compter entre 30 et 120 euros par mois pour un accompagnement standard. Ce tarif couvre la gestion comptable de base, les conseils et parfois l’aide à la déclaration du chiffre d’affaires. Sur une année, cela représente en moyenne 350 à 800 euros pour un soutien comptable classique.
Certains cabinets proposent même des offres à la carte ou des coûts réduits si l’activité est simple et peu volumineuse. Il existe également des solutions en ligne encore plus abordables, ce qui facilite l’accès à la gestion comptable pour tous les profils d’auto-entrepreneur.
La tarification d’un expert-comptable en ligne est en général plus basse que celle d’un cabinet physique traditionnel. En ligne, les prix démarrent parfois autour de 10 à 50 euros par mois, tandis que chez un cabinet classique, ils montent généralement à 50-150 euros par mois ou plus selon la complexité du dossier.
L’expert-comptable en ligne se distingue par une gestion entièrement dématérialisée, qui permet de réduire les coûts grâce à l’automatisation des tâches et une communication simplifiée. Ces plateformes proposent souvent des abonnements tout compris, idéaux pour les auto-entrepreneurs ayant un budget limité ou un besoin de simplicité.
En revanche, le cabinet traditionnel offre un accompagnement plus personnalisé avec des rendez-vous physiques. Ce service de proximité justifie le tarif plus élevé, utile si vous avez des situations fiscales ou administratives complexes ou besoin de conseils très personnalisés.
Le budget pour la gestion comptable en autogestion est très bas, car la plupart des outils nécessaires sont gratuits ou peu coûteux. Un tableau Excel de gestion, un logiciel de facturation simple ou quelques applications mobiles gratuites suffisent souvent à répondre aux obligations. Le seul coût direct sera le temps consacré à la comptabilité (qui prend plus ou moins d’heures selon l’activité), et éventuellement l’achat d’un logiciel de comptabilité qui varie entre 0 et 20 euros par mois.
En cas d’assistance ponctuelle (demande d’un contrôle, aide pour la TVA ou changement de statut), prévoyez une dépense entre 50 et 200 euros selon la prestation. Utiliser un expert-comptable juste une fois par an pour vérifier les comptes ou pour un conseil spécifique est donc tout à fait possible, sans abonnement régulier.
En résumé, l’auto-entrepreneur a le choix entre une autogestion très économique, des solutions en ligne abordables ou un accompagnement “premium” en cabinet classique selon ses besoins et son budget !
Quand un auto-entrepreneur possède plusieurs activités (activité mixte : vente et prestation de services, ou activité principale + secondaire), la gestion comptable devient vite complexe. Il faut alors appliquer certains plafonds de chiffre d'affaires globaux, et veiller à ne pas les dépasser pour ne pas sortir du régime fiscal simplifié. Les règles de répartition du chiffre d’affaires, la gestion de différentes natures fiscales (BIC/BNC), ou l’enjeu de déclarations séparées peuvent vite devenir un vrai casse-tête. Dans ce contexte, faire appel à un comptable est fortement recommandé. Ce professionnel accompagne pour choisir les bons régimes fiscaux, éviter les erreurs dans l’affectation des recettes, et rester conforme à la réglementation.
Au-delà de certains seuils de chiffre d’affaires (93 500 euros pour la vente de marchandises, 36 800 euros pour les prestations en 2025), l’auto-entrepreneur devient assujetti à la TVA. Cela entraîne non seulement de nouvelles obligations comptables, mais aussi une modification totale du fonctionnement des factures, déclarations de TVA, et calcul de la fiscalité. Le passage à la TVA signifie souvent une étape clé : le moindre oubli ou retard peut entraîner des pénalités. Un comptable aide alors à comprendre les nouvelles règles, gérer les formalités auprès de l’administration fiscale et éviter les erreurs fréquentes. Il facilite aussi la bascule si l’auto-entrepreneur quitte le statut pour passer à une entreprise classique.
Pour obtenir un prêt bancaire, louer un logement, ou fournir une preuve de revenus à Pôle emploi ou à la CAF, un auto-entrepreneur doit présenter des justificatifs fiables. Les banques ou propriétaires n’acceptent pas toujours les documents produits soi-même. C’est ici qu’un comptable a un rôle clé : il peut délivrer une attestation comptable, vérifier l’exactitude des déclarations URSSAF ou établir une synthèse de revenus reconnue officiellement. Ce document crédibilise le dossier auprès des tiers et accélère les démarches administratives.
Un contrôle fiscal (ou un contrôle URSSAF) est toujours une source de stress : il faut fournir toutes les pièces justificatives, répondre précisément aux questions, prouver la bonne tenue de sa comptabilité et la régularité des déclarations. L’accompagnement d’un expert-comptable permet de préparer le contrôle calmement, de centraliser les documents et de sécuriser les réponses fournies à l’administration. En cas de changement de statut (passage à l’entreprise individuelle classique, création d’une société, etc.), l’expert-comptable joue également un rôle important. Il guide l’auto-entrepreneur dans toutes les formalités, simule les impacts fiscaux, et évite les pièges liés à la transition.
En résumé, l’aide d’un comptable devient particulièrement précieuse quand la situation de l’auto-entrepreneur dépasse la simplicité du régime de base, que cela touche la gestion plurielle, les obligations nouvelles (TVA), la relation avec les banques, ou des contrôles administratifs.
Pour choisir un comptable adapté à un auto-entrepreneur, il faut d’abord regarder l’expérience du professionnel ou du cabinet. Est-il habitué à travailler avec des micro-entrepreneurs ou des indépendants ? Un expert qui connaît bien les spécificités du régime saura anticiper vos besoins et vous conseiller en cas d’évolution (source : Kandbaz, lebonexpertcomptable.com).
Ensuite, l’utilisation des outils digitaux est essentielle : aujourd’hui, la plupart des experts-comptables proposent des outils en ligne pour simplifier l’envoi de vos documents et le suivi de votre comptabilité. Vérifiez que le comptable propose un logiciel simple, compatible avec la gestion d’une auto-entreprise, et qui permet un accès sécurisé à vos données à distance.
Enfin, la spécialisation dans un secteur ou dans l’accompagnement des auto-entrepreneurs est un vrai plus. Certains cabinets ont des offres pensées pour les freelances, artisans ou commerçants et peuvent ainsi répondre à des questions très spécifiques, par exemple sur la TVA ou le changement de statut.
Avant de faire un choix, il est fortement conseillé de comparer plusieurs offres. Les tarifs varient d’un cabinet à l’autre, tout comme la gamme de services proposés. Certains experts-comptables en ligne comme Indy, Dougs ou Freebe proposent des abonnements mensuels à partir de quelques dizaines d’euros et couvrent la comptabilité basique et les déclarations. D’autres cabinets offrent des options sur mesure ou des packs incluant la gestion fiscale, la télétransmission à l’URSSAF, le bilan, ou encore l’assistance en cas de contrôle.
Lorsque vous comparez, vérifiez quels services sont inclus dans l’offre :
Pour faire le bon choix, il est important de consulter les avis clients sur Internet. De nombreux sites spécialisés publient des comparatifs et recueillent les retours de vrais utilisateurs sur les logiciels comptables (comme Indy, Abby, Freebe, Comptalib ou Mon Portail). Les notes données sur des plateformes comme Trustpilot ou Appvizer indiquent le niveau de satisfaction général, la facilité d’utilisation et la réactivité du service client.
Les outils en ligne modernes vous permettent de gérer vos devis, factures et même vos déclarations URSSAF en quelques clics. Certains logiciels comme Tiime, MyAE ou NeedMe sont spécialement conçus pour les besoins des micro-entreprises, avec des fonctionnalités adaptées, des modules de suivi en temps réel et souvent des interfaces mobiles.
Pensez aussi à jeter un œil aux retours sur le support technique, car un bon accompagnement peut éviter bien des galères !
Pour les auto-entrepreneurs qui préfèrent conserver leur autonomie, il est possible de choisir un accompagnement ponctuel. Certains comptables proposent des packs à la demande : aide à la déclaration, conseils lors d’un passage à la TVA, ou assistance en cas de contrôle URSSAF. C’est une solution souple, idéale si vous maîtrisez la plupart des démarches mais voulez sécuriser certains points-clé.
D’autres professionnels ou plateformes offrent des conseils spécialisés : mini-formations, webinaires, ou hotline comptable réservée aux clients. Des associations comme BGE et des structures publiques (chambres de commerce, Pôle emploi…) proposent aussi des ateliers ou rendez-vous conseils gratuits ou à tarif réduit.
Retenez qu’il n’est pas obligatoire de passer par un expert-comptable à l’année : l’important, c’est d’avoir accès au bon conseil au bon moment, selon la situation de votre activité.
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