Vous voulez créer son auto-entreprise et vous demandez par où commencer ? Quelles sont les premières étapes pour se lancer sans erreur ? Entre la déclaration d’activité sur le Guichet unique, le choix des options fiscales et sociales, et la demande d’ACRE, le parcours peut sembler complexe.
Dans cette introduction, nous posons les bases clés : vérifier l’éligibilité et l’activité, préparer les pièces, procéder à l’immatriculation de la micro-entreprise, obtenir le SIRET, puis organiser la gestion courante (déclarations, paiements, facturation). Nous évoquons aussi les délais, les choix de périodicité et les obligations essentielles dès le démarrage.
Prêt à avancer pas à pas ? Suivez nos repères pratiques pour créer son auto-entreprise simplement, en toute clarté.
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Définir le régime de l’auto-entrepreneur reste essentiel pour bien démarrer. Le statut de micro-entrepreneur, appelé aussi auto-entrepreneur, permet de créer rapidement une entreprise individuelle avec des démarches simples. Ce régime vise les personnes désirant débuter une activité professionnelle, à temps plein ou en complément d’un autre revenu.
Le micro-entrepreneur bénéficie d’une fiscalité simplifiée. Il paye ses cotisations sociales et impôts en fonction du chiffre d’affaires réellement encaissé. Ce statut se distingue par ses formalités allégées, l’absence de TVA sous certains seuils, et une gestion comptable très facile. Il est ouvert aux commerçants, artisans, professions libérales et certains activités de services.
Différencier le micro-entrepreneur des autres statuts juridiques permet de choisir la meilleure solution pour son projet. Contrairement à l’auto-entrepreneur, l’entreprise individuelle classique ou l’EIRL impose souvent des contraintes comptables plus lourdes et des obligations fiscales plus complexes. Les sociétés, comme la SARL ou la SASU, nécessitent un capital social et des règles de gestion plus strictes.
Avec le régime micro, le créateur profite d’un modèle souple : il n’a pas à déposer de capital, n’a presque pas d’obligations administratives, et peut tester facilement une idée sans prise de risque majeure. Cependant, le micro-entrepreneur a un plafond de chiffre d’affaires, contrairement aux autres statuts où il n’y a pas de limitation. En cas de dépassement, il faut changer de régime.
Lister les avantages et inconvénients du régime de l’auto-entrepreneur est important pour faire un choix éclairé. Parmi les avantages, on retrouve :
Mais il existe aussi des inconvénients à connaître :
En résumé, ce statut attire par sa simplicité et sa flexibilité, mais il s’adresse surtout à ceux qui souhaitent débuter modestement ou exercer une activité de petite taille. Avant de se lancer, il reste important de bien peser les avantages et les limites du régime.
Pour devenir auto-entrepreneur, il faut respecter quelques conditions d’éligibilité. Premièrement, il faut être majeur (avoir au moins 18 ans) ou être un mineur émancipé. L’inscription est ouverte aux personnes de nationalité française, européenne, ou aux étrangers en possession d’un titre de séjour autorisant l’exercice d’une activité non salariée.
Il est nécessaire d’avoir une adresse en France. Certains métiers demandent une absence d’interdictions de gérer ou d’exercer, notamment dans les domaines réglementés (comme la santé, le transport, le bâtiment). Les salariés à temps plein, les fonctionnaires ou les étudiants peuvent aussi devenir auto-entrepreneurs, mais en respectant des règles particulières liées à leur situation.
Toutes les activités ne sont pas compatibles avec le statut d’auto-entrepreneur. Ce régime convient pour de nombreuses professions artisanales, commerciales ou de services : coach, consultant, vendeur en ligne, photographe, aide à domicile, etc. Cependant, certaines activités sont exclues, principalement lorsqu’elles sont réglementées ou soumises à un régime spécifique.
Parmi les activités interdites, on trouve :
Avant de se lancer, il est conseillé de vérifier si l’activité envisagée est bien compatible avec la micro-entreprise.
Le régime de l’auto-entrepreneur impose des plafonds de chiffre d’affaires à ne pas dépasser. En 2024, les plafonds sont les suivants :
Si ces seuils sont dépassés, l’auto-entrepreneur risque de perdre le bénéfice du statut et basculer dans un autre régime fiscal. Il est donc essentiel de bien suivre ses revenus et de prendre des mesures en cas de croissance rapide.
Plusieurs aides financières peuvent soutenir la création d’une auto-entreprise. L’ACRE (Aide à la Création ou à la Reprise d’une Entreprise) consiste en une exonération partielle de charges sociales durant les premiers mois d’activité. Elle est accessible sous conditions (inscrit à Pôle emploi, jeune de moins de 26 ans, bénéficiaire du RSA…).
L’ARCE (Aide à la Reprise ou à la Création d’entreprise) permet de recevoir une partie de ses allocations chômage sous forme de capital lors de la création de l’entreprise. D’autres dispositifs existent selon la situation personnelle : aides des collectivités locales, NACRE, prêts d’honneur…
Avant de lancer son projet, il est important d’étudier toutes les aides disponibles pour faciliter les premiers pas dans l’aventure entrepreneuriale.
Réaliser une étude de marché est une étape indispensable avant de lancer son activité d’auto-entrepreneur. Cette démarche permet de mieux comprendre le secteur dans lequel on souhaite évoluer, d’identifier la concurrence, et de connaître les attentes et besoins des clients potentiels. Pour un futur auto-entrepreneur, cela veut souvent dire comparer les prix, repérer les marques déjà présentes, et observer les tendances de consommation.
Il est aussi important de valider s’il existe vraiment une demande pour le produit ou service proposé. On peut utiliser des outils gratuits, comme les sondages en ligne, des questionnaires auprès de proches ou même des discussions sur les réseaux sociaux pour recueillir des avis. Avec une étude de marché solide, on limite les risques d’échec et on adapte son offre.
Déterminer sa cible et son positionnement permet de savoir précisément à qui on s’adresse et comment on souhaite être perçu. La cible représente le profil-type du client idéal : âge, profession, centres d’intérêt, besoins spécifiques. En tant qu’auto-entrepreneur, il faut se poser la question : “Qui a besoin de mon service ? Qui serait prêt à payer ?”
Le positionnement, quant à lui, correspond à l’image que l’on veut donner à sa micro-entreprise. Il faut choisir si l’on veut être reconnu pour sa rapidité, ses prix, la qualité de ses prestations, ou encore une certaine originalité. Un bon positionnement aide le client à se souvenir de vous et vous distingue de la concurrence.
Fixer ses tarifs quand on démarre comme auto-entrepreneur est parfois difficile. Il est essentiel d’analyser les prix pratiqués par la concurrence pour ne pas être ni trop cher, ni trop bas. Il faut prendre en compte le coût des matières premières, le temps passé sur chaque mission, ses charges sociales, et prévoir une marge pour l’imprévu.
Construire un prévisionnel financier consiste à estimer ses futurs revenus et dépenses. Cela permet de voir rapidement si l’activité sera rentable et combien il faudra de clients pour atteindre ses objectifs. Élaborer un prévisionnel aide aussi à convaincre la banque ou d’autres organismes en cas de demande de financement.
Prendre en compte l’impact personnel et familial est parfois négligé lors du lancement en auto-entreprise. Pourtant, ce changement peut bousculer l’équilibre de vie. Il est important de discuter avec ses proches avant de se lancer, car le temps consacré à son activité peut empiéter sur la vie familiale ou les loisirs.
En tant qu’auto-entrepreneur, on peut se sentir seul face aux décisions et à la gestion quotidienne. Il est donc recommandé de bien organiser son temps et de prévoir des moments de pause pour éviter le surmenage. L’entourage joue souvent un rôle clé dans la réussite du projet, alors il ne faut pas hésiter à demander du soutien ou des conseils.
Choisir l’adresse de domiciliation pour une auto-entreprise est une première étape essentielle. L’adresse de domiciliation, c’est le siège social de votre activité. Vous pouvez choisir de domicilier votre entreprise à votre domicile personnel, chez un tiers (famille, ami), ou avec une société de domiciliation commerciale. Cette adresse est communiquée sur tous les documents officiels : factures, devis, etc.
Il est important de vérifier que votre bail ou règlement de copropriété n’interdit pas la domiciliation d’une activité, même sans accueil de clientèle. Le lieu de domiciliation joue aussi sur l’image de votre entreprise. Si vous visez un prestige ou une crédibilité accrue, passer par une société de domiciliation dans une grande ville peut être utile. Vérifiez toujours l’agrément préfectoral du prestataire si vous passez par une société spécialisée.
Remplir la déclaration de début d’activité est une étape clé pour devenir auto-entrepreneur. Pour cela, il faut fournir plusieurs informations : identité, adresse, descriptif détaillé de l’activité, date de début souhaitée. Cette formalité se fait uniquement en ligne depuis janvier 2023. Il faut préparer une copie de pièce d’identité, apporter un justificatif de domicile, et parfois des diplômes ou attestations selon votre secteur.
Il est important de remplir avec soin chaque champ car toute erreur ralentit la création de votre entreprise. Préparez-vous donc bien avant de commencer la saisie en ligne.
Depuis le 1er janvier 2023, toutes les démarches passent par le Guichet Unique géré par l’INPI. Rendez-vous sur le site https://procedures.inpi.fr. Connectez-vous, puis choisissez “Déclarer une formalité d’entreprise”. Suivez pas à pas les indications du formulaire en ligne. Ce portail centralise toutes les démarches (création, modification, cessation d’activité) et transmet les données à l’ensemble des organismes concernés (URSSAF, INSEE, etc.).
Le site adapte automatiquement les questions posées selon votre profil et activité. Une fois la formalité déposée, vous recevez un accusé de réception et, sous quelques jours, votre numéro SIRET.
Au moment de la création, il faut choisir le code APE (Activité Principale Exercée) qui correspond à l’activité que vous allez développer. Le code APE est composé de 4 chiffres et une lettre, il sert à identifier la branche d’activité de votre entreprise à des fins statistiques et réglementaires.
Pour trouver le code APE, utilisez le simulateur officiel de l’INSEE ou ceux de l’URSSAF (par exemple, pour “vente de vêtements” ou “coaching sportif”). Ce code est attribué automatiquement après votre déclaration sur le Guichet Unique mais il est conseillé de bien le vérifier, car il a des impacts sur la fiscalité, la réglementation et même l’assurance. Voir tous nos codes APE sur notre liste de codes APE :
https://www.mondevisfacile.fr/liste-des-codes-ape-et-naf
L’immatriculation dépend de la nature de votre activité.
Toutes ces immatriculations se font automatiquement lors de la déclaration sur le Guichet Unique (INPI). Vérifiez si votre activité est réglementée (BTP, métiers de bouche, etc.), dans ce cas il peut être nécessaire de prouver vos qualifications.
Ouvrir un compte bancaire dédié n’est pas obligatoire lors de la création de la micro-entreprise, sauf si votre chiffre d’affaires dépasse 10 000 euros pendant deux années consécutives. Ce compte doit être distinct de votre compte personnel. Il n’est pas nécessaire d’ouvrir un compte “professionnel” coûteux, un simple compte courant dédié à votre activité suffit.
Ce compte servira à encaisser vos recettes, effectuer vos paiements et à mieux suivre votre trésorerie. Il facilite aussi le respect de vos obligations comptables et limite les risques en cas de contrôle fiscal.
Souscrire une assurance adaptée est parfois obligatoire, selon votre activité. Pour les métiers réglementés (BTP, santé, transport), la Responsabilité Civile Professionnelle (RCP) ou la garantie décennale sont obligatoires. Pour les autres micro-entrepreneurs, l’assurance responsabilité civile n’est pas obligatoire, mais elle reste vivement conseillée.
L’assurance protège vos clients, partenaires et votre entreprise contre les conséquences financières d’un sinistre (erreur professionnelle, accident, dégâts matériels, etc.). Comparez toujours plusieurs devis et choisissez une formule adaptée à votre domaine d’activité pour être bien protégé dès le lancement !
La déclaration du chiffre d’affaires est une étape administrative essentielle pour tout auto-entrepreneur. Dès le début de l’activité, il faut choisir la périodicité de déclaration : mensuelle ou trimestrielle. Ce choix doit être fait lors de la création de l’auto-entreprise et peut être modifié chaque année.
Sur le portail officiel de l’Urssaf, la déclaration s’effectue généralement en ligne. Il est obligatoire de déclarer même un chiffre d’affaires nul (zéro). La première déclaration intervient au plus tôt 90 jours après la création de l’auto-entreprise. En cas de retard ou d’oubli, des pénalités peuvent être appliquées.
Le montant déclaré sert à calculer les cotisations sociales. Pour une gestion optimale, il est conseillé de tenir un suivi régulier de ses recettes afin d’éviter toute erreur au moment de la déclaration.
Obtenir un numéro SIRET est automatique après la déclaration de début d’activité. Ce numéro unique, composé de 14 chiffres, est attribué gratuitement par l’INSEE à chaque auto-entrepreneur. On le reçoit par courrier ou e-mail dans un délai de 2 à 3 semaines environ.
Le numéro SIRET doit apparaître sur tous les documents officiels : factures, devis, site internet… Il permet d’identifier l’entreprise de façon officielle et légale. En cas de changement d’adresse ou de modification d’activité, il est important de signaler la modification pour garder un SIRET à jour.
Gérer son SIRET, c’est aussi vérifier régulièrement son “avis de situation SIRENE” disponible sur des sites comme le Guichet Unique ou l’INSEE, pour s’assurer que toutes les informations administratives restent correctes.
Les obligations comptables de l’auto-entrepreneur sont simplifiées mais strictes ! Tenir un livre des recettes est obligatoire dès le premier euro encaissé. Ce registre doit indiquer, pour chaque entrée d’argent, la date, le montant, le nom du client, l’origine des recettes et le mode de paiement. Il doit être tenu à jour, de manière chronologique et conservé pendant 10 ans.
Pour les activités d’achat/revente, il y a aussi l’obligation de tenir un registre des achats.
Concernant la facturation, toute prestation doit être facturée, même pour des particuliers. Les factures doivent contenir les mentions obligatoires : identité complète, numéro SIRET, description des prestations, prix, et depuis 2024, de nouvelles mentions légales à ajouter. De plus, la numérotation des factures doit être continue et sans doublon. A partir de 2026, la facturation électronique deviendra obligatoire pour tous.
Pour la gestion de la TVA, l’auto-entrepreneur bénéficie en général de la franchise en base de TVA, ce qui signifie qu’il ne facture pas la TVA à ses clients, tant qu’il reste sous les seuils de chiffre d’affaires. En 2025, le seuil de franchise est :
Si le chiffre d’affaires dépasse ces seuils deux années de suite, ou le seuil majoré en une année (93 500 € ou 41 250 €), l’auto-entrepreneur devient redevable de la TVA : il doit alors la facturer, la collecter, et la reverser à l’État.
À noter qu’il est possible de demander à devenir volontairement assujetti à la TVA pour certaines situations (export, achats professionnels…). Attention à bien indiquer la mention “TVA non applicable, article 293 B du CGI” sur toutes les factures tant que vous êtes sous franchise.
La vigilance s’impose dans le suivi de son chiffre d’affaires pour ne pas franchir les seuils sans s’en rendre compte ! Une bonne gestion de la TVA est indispensable pour éviter des régularisations difficiles.
Sous-estimer les charges et frais professionnels peut entraîner de grosses difficultés pour un auto-entrepreneur. Il est important de bien anticiper tous les coûts liés à votre activité : fournitures, déplacements, abonnement internet, assurance, etc. Beaucoup débutent en pensant que le chiffre d’affaires correspond au bénéfice, mais ce n’est pas le cas. Il faut aussi prévoir le paiement des cotisations sociales, de la formation professionnelle et de l’impôt éventuel.
Mauvaise gestion de la facturation et des obligations légales expose l’auto-entrepreneur à des sanctions. Il est indispensable de fournir des factures conformes aux clients, comportant toutes les mentions obligatoires comme le numéro SIRET ou la franchise en base de TVA si vous y avez droit. Oublier d’émettre une facture, ou faire des erreurs, peut entraîner des amendes. N’oubliez pas d’archiver toutes vos factures et justificatifs.
Ne pas demander ou oublier l’ACRE (Aide à la Création ou à la Reprise d’Entreprise) est une erreur qui vous prive d’un avantage précieux : la réduction temporaire de vos charges sociales. La demande doit être faite au moment de l’immatriculation ou dans un délai de 45 jours. Si vous oubliez, vous payerez vos cotisations sociales dès le début au taux normal.
Tenue de la comptabilité et utilisation d’outils conformes doit être prise au sérieux. Même en micro-entreprise, il faut tenir un livre des recettes à jour, conserver toutes les pièces justificatives, et parfois un registre des achats. Utilisez des outils et logiciels qui respectent les normes françaises pour éviter des soucis avec l’administration lors d’un contrôle.
Ignorer les délais ou retarder ses déclarations peut coûter cher. Les déclarations de chiffre d'affaires doivent être faites mensuellement ou trimestriellement à l’URSSAF, même si vous n’avez rien encaissé (déclaration à zéro). En cas de retard, des pénalités sont appliquées. Si vous dépassez les seuils de franchise de TVA, il faudra alors déclarer et reverser la TVA collectée.
Oublier la souscription des assurances obligatoires est risqué, surtout pour les métiers du bâtiment (décennale) ou pour ceux au contact du public. Une absence d’assurance peut avoir de graves conséquences en cas de sinistre. Parfois, même si l’assurance n’est pas obligatoire, elle peut sauver votre entreprise en cas de problème.
Mélanger compte personnel et professionnel est une erreur fréquente. Cela complique la gestion financière et peut poser des soucis en cas de contrôle fiscal. Il est obligatoire d’ouvrir un compte bancaire dédié si le chiffre d’affaires dépasse 10 000 euros pendant deux années de suite. Cela aide à mieux suivre les entrées et les sorties d’argent.
Risques d’arnaques et démarchages frauduleux sont nombreux : demandes de paiements pour des inscriptions non obligatoires, courriers menaçants, appels suspects… Soyez prudent, vérifiez toujours la source de toute demande inhabituelle. En cas de doute, contactez l’URSSAF ou votre CCI.
Se lancer sans accompagnement ni conseil peut vous isoler et vous faire passer à côté d’aides importantes. Profitez des réseaux d’aide (CCI, CMA, auto-entrepreneur.fr...) et des conseils gratuits ou peu coûteux pour optimiser vos chances de réussite et d’éviter les erreurs de débutant.
Mauvaise anticipation du dépassement de seuils peut vous faire perdre les avantages du régime micro-entrepreneur (TVA, charges allégées…). Si votre activité marche bien, surveillez votre chiffre d’affaires et soyez prêt à évoluer vers une structure juridique plus adaptée au bon moment.
Omettre la déclaration de revenus même avec versement libératoire est une erreur courante. Même si vous avez opté pour le versement libératoire de l’impôt, vous devez déclarer vos recettes dans votre déclaration annuelle de revenus. Sinon, vous risquez des pénalités fiscales.
Négliger la préparation d’un fonds de sécurité pour les imprévus peut mettre votre projet en danger. Prévoyez toujours une épargne pour faire face aux périodes creuses, maladies ou retards de paiement. Un petit matelas financier peut vous éviter bien des soucis.
Négliger la communication et le marketing dès le départ limite votre visibilité. Même si vous avez une bonne offre, sans site internet, réseaux sociaux ou cartes de visite, il sera difficile de trouver des clients. Investir dans une communication de base, même simple, est essentiel pour se faire connaître et développer son activité.
Être accompagné lors du lancement de son auto-entreprise est fortement recommandé. Les Chambres de Commerce et d’Industrie (CCI) proposent des accompagnements sur-mesure pour aider à chaque étape du projet. Avec leur expertise, elles peuvent guider dans l’élaboration du business plan, la recherche de financements, ou encore la planification des démarches administratives.
S’entourer de professionnels tels que les conseillers en création d’entreprise, les experts-comptables, ou encore les réseaux d’accompagnement (par exemple, BGE, France Initiative ou Réseau Entreprendre) est essentiel. Ces partenaires aident à structurer le projet, à anticiper les difficultés et à élargir son réseau professionnel. Participer à des événements, des ateliers ou des réunions d’informations est aussi un excellent moyen d’échanger avec d’autres entrepreneurs et d’obtenir des conseils très concrets.
Il est aussi recommandé de ne pas rester isolé. L’entourage personnel joue également un rôle clé : n’hésitez pas à solliciter vos proches pour avoir des retours sur vos idées et garder la motivation. En vous entourant bien, vous mettez toutes les chances de votre côté pour réussir.
Construire une stratégie de communication efficace est indispensable pour se faire connaître et trouver ses premiers clients. L’une des premières étapes est de définir clairement sa cible : à qui s’adresse-t-on ? Quels sont leurs besoins et leurs habitudes ? Ensuite, il faut bâtir une identité professionnelle solide : logo, charte graphique et présentation claire de vos services.
La présence digitale est aujourd’hui incontournable. Créez un site internet simple, mais professionnel, et pensez à utiliser les réseaux sociaux adaptés à votre activité (Facebook, Instagram, LinkedIn…). Publiez régulièrement des contenus utiles, mettez en avant vos réalisations, et demandez des témoignages à vos clients satisfaits pour rassurer les prospects.
Les outils de communication locaux (flyers, cartes de visite, bouche-à-oreille, partenaires locaux) sont aussi importants au démarrage, surtout si votre activité a une composante de proximité. Enfin, pensez à établir un planning de communication : préparez vos actions à l’avance, notez des idées de publications et restez régulier pour que l’on pense à vous quand on a besoin de vos services.
Anticiper l’évolution de son activité d’auto-entrepreneur est très important dès le lancement. Avec la croissance, le régime de la micro-entreprise peut devenir limité : en cas de dépassement des plafonds de chiffre d'affaires ou de besoins de développement (recrutement, investissements plus lourds), il peut être nécessaire de changer de statut.
Surveillez régulièrement votre activité et analysez vos besoins : avez-vous besoin de plus de crédibilité, d’accueillir un associé, de maîtriser la fiscalité autrement ou d’accéder à de nouveaux marchés ? Les options les plus courantes sont le passage vers une société (SASU, EURL, SARL, etc.) ou l’Entreprise Individuelle classique. Ce changement de statut s’anticipe : il implique des démarches formelles et un accompagnement juridique ou comptable est vivement conseillé.
N’attendez pas d’être dépassé par la croissance. Informez-vous auprès d’experts et planifiez cette transition pour que le développement de votre activité se fasse en toute sérénité. Cela permet de profiter des avantages du nouveau statut dès que cela devient intéressant pour votre activité et d’éviter les mauvaises surprises.
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