Tu te demandes si “faire un devis sur papier” est légal ? Oui, c’est totalement légal. Un devis peut être remis sur support papier ou électronique. Ce qui compte, ce sont les mentions obligatoires, la lisibilité, et l’accord du client (signature + date).
Dans beaucoup de cas (travaux, dépannage, services à la personne…), le devis est même obligatoire et en principe gratuit. Il doit indiquer notamment :
Astuce: garde une copie signée et lisible; côté client comme pro, ça sécurise tout.
Dans cet article, on t’explique quand il est obligatoire, quoi mettre dedans, comment le signer et archiver, et les erreurs à éviter pour faire un devis sur papier.
Un devis est un document écrit réalisé par un professionnel. La définition légale du devis est simple : il présente de manière détaillée les prestations ou produits proposés, leurs quantités et leurs prix. Le devis informe le client sur ce que le professionnel va faire et combien cela va coûter.
En France, un devis n’a de valeur que quand il est daté, signé par le professionnel et le client, et mentionne clairement qu’il s’agit d’une proposition. Le devis engage le professionnel à respecter les prix et les prestations annoncées. À partir du moment où le client accepte et signe le devis, il devient un contrat entre les deux parties. Cette base légale protège à la fois le client et le professionnel.
Le devis doit donc être clair, précis et contenir toutes les mentions obligatoires. C’est un vrai outil de transparence pour éviter les mauvaises surprises. Avant d’accepter, le client a le droit de demander des explications sur chaque ligne du devis.
Les différences entre devis, facture et contrat sont importantes à connaître.
Un devis est une proposition. Il explique ce qui va être fait, combien cela coûte, et il attend l’accord du client. C’est un document préparatoire, et il ne devient engagé qu’après la signature du client. Tant qu’il n’est pas signé, le client comme le professionnel peuvent changer d’avis.
Une facture, à l’inverse, intervient après la réalisation de la prestation. Elle récapitule ce qui a été fait ou vendu, avec le prix réellement à payer. C’est un document commercial obligatoire pour toute transaction, souvent demandé pour la garantie ou la comptabilité.
Le contrat, enfin, est un engagement réciproque. Quand un devis est accepté (c’est-à-dire signé et daté par le client), il prend valeur de contrat. Parfois, un contrat peut être encore plus détaillé et inclure des clauses spécifiques, surtout pour des prestations complexes ou étalées dans le temps.
En résumé :
Connaître ces différences vous permet de mieux protéger vos droits, que vous soyez client ou professionnel !
Le devis sur papier est toujours conforme à la loi en 2025. Selon la réglementation, un devis papier est considéré comme une preuve écrite formelle de l’offre du professionnel. La loi exige que ce document comporte toutes les mentions légales obligatoires pour être valide, par exemple la date de rédaction, la durée de validité de l’offre ou encore le détail des prestations proposées.
Un devis, une fois signé par le client, l’engage de manière contractuelle. Il a la même valeur légale qu’un devis numérique. Il doit toujours être daté, détaillé et signé avant le début des travaux ou de la prestation. La validité du devis dépend de la durée indiquée dessus, généralement entre un et trois mois. Si aucun délai n’est inscrit, la jurisprudence considère souvent un délai de trois mois comme raisonnable.
Certaines situations rendent la remise d’un devis obligatoire pour protéger le consommateur et clarifier l’accord entre le professionnel et le client. L’obligation dépend du type de service, du montant ou du domaine d’activité.
Pour tous les travaux de bâtiment, de dépannage ou de réparation automobile, un devis est obligatoire dès que le montant estimé dépasse 150 euros TTC. Même en dessous de ce montant, le client peut exiger un devis écrit gratuit et détaillé. Cette règle concerne les travaux de rénovation, de réparation de toiture, de plomberie, ainsi que la mécanique ou la carrosserie automobile. Un devis doit inclure la main d’œuvre, les pièces, le déplacement et le prix global. Cela permet d’éviter les abus de prix ou les malentendus.
Le devis est aussi obligatoire dans le secteur de la santé pour certaines prestations : optique, prothèses dentaires, audioprothèses, chirurgie esthétique ou réparatrice. Le professionnel doit fournir un devis avant toute intervention ou commande d’équipement. Cela concerne les lunettes, les appareils auditifs, les implants ou prothèses. Le patient doit pouvoir comparer et choisir en toute connaissance de cause.
Pour chaque déménagement, l’entreprise doit remettre un devis écrit avant toute prestation. Il doit détailler le volume à déménager, la distance, la nature du service et le prix total. Il en va de même pour la location de véhicules : le devis doit mentionner la durée de location, le type de véhicule, les conditions et le coût total. Ces secteurs étant sujets à variations de tarifs, le devis protège contre les mauvaises surprises.
Le secteur funéraire est strictement encadré. Avant la fourniture d’un service de pompes funèbres, la loi impose la remise d’un devis détaillé (transport, cercueil, cérémonie, etc.). Cela permet à la famille de comparer les offres et d’éviter les abus. Idem pour les services à la personne (aide à domicile, ménage, petits travaux) : un devis est obligatoire dès que le montant dépasse un certain seuil ou à la demande du client.
Dans certains cas de vente de biens ou services précis (par exemple, l’installation d’appareillage pour handicap, travaux d’accessibilité), le devis est imposé par la loi. Il l’est également dans la vente de systèmes de sécurité, de panneaux solaires, ou de cuisines sur mesure.
Dans d’autres situations, le devis n’est pas obligatoire. C’est le cas pour de nombreuses petites prestations en dessous de 150 euros TTC, ou pour la simple vente de biens de consommation courante (électroménager, vêtements, produits alimentaires). Toutefois, même dans ces cas, le consommateur peut toujours demander un devis, et le professionnel n’a pas le droit de le refuser s’il en fait la demande.
Le devis facultatif peut aussi exister pour certaines prestations de services, comme du conseil ou des missions ponctuelles freelance, quand le prix ou la prestation sont simples et clairement définis d’avance. Mais l’émission d’un devis reste toujours conseillée pour clarifier les engagements de chacun et éviter les litiges.
En résumé, le cadre légal du devis en France en 2025 est très structuré pour protéger le client, assurer la transparence et encadrer les relations commerciales dans de nombreux secteurs. Un devis engage toujours le professionnel, alors ne négligez jamais ce document !
**cta**
Un devis doit toujours contenir les coordonnées du professionnel. Cela inclut le nom de l’entreprise ou du travailleur indépendant, sa raison sociale, son adresse complète, son numéro de téléphone, son mail, et souvent le numéro SIREN/SIRET. Pour les sociétés, on ajoute la forme juridique (SARL, SAS...) ainsi que le capital social. Si l’activité est réglementée, il faut aussi indiquer le numéro au registre concerné (exemple : registre du commerce ou répertoire des métiers pour les artisans). Enfin, pour les artisans et entreprises du BTP, les informations sur l'assurance professionnelle, notamment la décennale, doivent être clairement affichées.
Les mentions légales incluent aussi les coordonnées complètes du client. On retrouve généralement le nom et prénom pour un particulier, ou la raison sociale pour une entreprise, et l’adresse précise. Il est conseillé d’ajouter le mail et le téléphone pour faciliter la communication. Pour certains secteurs, il faut aussi spécifier le lieu exact de la réalisation de la prestation si celui-ci n’est pas l’adresse de facturation.
Le devis, pour être légal, doit décrire de façon détaillée chaque prestation ou chaque bien proposé. On indique le nom des produits ou services, leurs caractéristiques essentielles, leurs quantités, et leur prix unitaire. Dans le cas des travaux, il est obligatoire de préciser les délais d’exécution, la durée estimée des prestations et, si besoin, de mentionner le taux horaire de main-d’œuvre ou le prix au mètre carré/mètre linéaire.
Le devis doit comporter le prix unitaire HT et TTC de chaque prestation ou produit, la somme totale à payer, ainsi que le ou les taux de TVA applicables. Lorsque l’entreprise n’est pas assujettie à la TVA (ex : auto-entrepreneur), la mention “TVA non applicable, art. 293B du CGI” doit être inscrite. Il faut aussi indiquer les modalités de paiement : acompte, échéancier, moyen de règlement accepté, conditions d’escompte, éventuelles pénalités de retard et indemnité forfaitaire de recouvrement.
Un devis doit préciser la durée de validité de l’offre (souvent entre 1 et 3 mois), après quoi le prix ou les conditions ne s’appliquent plus. Il faut également mentionner les conditions d’exécution des travaux ou services, les dates ou délais prévus, et indiquer les éventuelles garanties légales ou contractuelles (par exemple la garantie décennale dans le bâtiment).
Une mention manuscrite comme “Bon pour accord” suivie de la signature du client rend le devis engageant. Il est important de dater la signature. Dans certains secteurs, la mention “lu et approuvé” est demandée pour renforcer la valeur juridique du document. Le professionnel signe aussi le devis ou, au minimum, le fait établir et transmettre sous retenue de responsabilité.
Certains devis imposent des mentions spécifiques :
Ces détails sont indispensables : un devis sans ces mentions pourrait être non conforme, voire contesté en cas de litige !
Légalité d'un devis papier ou numérique reste un sujet important en 2025. La loi française accepte aussi bien le devis papier que le devis numérique. Tant que toutes les mentions obligatoires sont présentes (nom du professionnel, description, prix…), ces deux formes ont la même valeur juridique.
La digitalisation va encore plus loin ces dernières années : même les services publics encouragent l'échange de documents électroniques. Cependant, la facturation électronique ne devient totalement obligatoire qu’en 2026 pour toutes les entreprises, alors que le devis, lui, peut rester sur papier ou être envoyé par email ou via une plateforme spécialisée. L’essentiel : le client doit pouvoir conserver et relire le devis facilement.
En résumé, en 2025, l’important est que le devis soit compréhensible, lisible et puisse être archivé facilement, que ce soit sous forme papier ou numérique.
Valeur juridique de la signature électronique est reconnue en France et dans toute l’Union européenne. D’après l’article 1366 du Code civil, l’écrit électronique a la même force probante qu’un écrit papier et manuscrit. Cela veut dire qu’une signature faite à la souris, au doigt sur tablette, ou via un outil spécialisé (DocuSign, Yousign etc.), engage tout autant qu’un paraphe au stylo.
Il existe trois niveaux de signature électronique : simple, avancée et qualifiée. Plus le niveau est élevé, plus la valeur juridique est forte. Dans la pratique, une signature électronique réalisée via un service fiable suffit pour accepter un devis et pour que ce dernier soit opposable devant un juge.
Pour être valide, le procédé doit garantir l’identité du signataire et l’intégrité du document signé. Mais rassurez-vous : la très grande majorité des solutions en ligne respectent ces conditions. On peut donc dire : un devis signé électroniquement vaut devis signé à la main !
Que faire si le client n’a pas signé le devis, que ce soit sur papier ou en ligne ? Tant que le devis n’est pas signé, il n’engage aucune des deux parties. C’est seulement la signature (manuscrite ou électronique) qui prouve l’accord du client.
Si le client n’a pas signé :
En cas de doute ou de litige, il sera toujours plus simple de trancher si un document signé est disponible. Pour éviter tout problème, professionnels comme clients doivent privilégier la rigueur : signature en ligne, envoi d’une confirmation par mail, archivage…
En conclusion : pas de signature, pas d’engagement ! Pensez à bien compléter et faire signer vos devis, que ce soit à l’ancienne ou en version 2.0.
Durée de validité d’un devis, c’est une question que tout le monde se pose avant de s’engager. En France, aucune loi n’impose une durée fixe de validité pour un devis. C’est donc le professionnel qui décide combien de temps son offre est valable. Habituellement, on remarque que la plupart des devis durent entre 1 et 3 mois. Cette durée est soit directement écrite sur le devis, soit convenue entre les parties. Si rien n’est précisé, l’usage veut qu’on se réfère à un délai raisonnable, généralement estimé à trois mois. Pourquoi une telle souplesse ? Parce que les prix des matériaux ou la disponibilité des prestataires peuvent évoluer.
Il est donc essentiel que la date de validité soit clairement mentionnée sur le devis. Sans cela, le client pourrait penser avoir tout son temps, mais rien n’oblige le professionnel à maintenir ses prix ou conditions indéfiniment. En résumé, la durée de validité dépend de ce qui est écrit sur le document : une mention simple comme « devis valable jusqu’au 31 août 2025 » est suffisante pour être clair.
Conséquences d’un devis expiré, c’est simple : l’offre n’existe plus. À l’expiration de la durée de validité, le professionnel n’est plus du tout engagé par ce qui était écrit (prix, prestation, délais). Concrètement, cela veut dire que si vous ne signez pas dans les temps, vous devrez sûrement demander un nouveau devis ou accepter des prix réajustés. Pour le client, ce n’est pas un problème juridique, mais il perd simplement l’avantage de l’offre proposée.
Un devis non signé, quant à lui, n’engage aucune des parties. Le client est libre de refuser ou de laisser passer le délai. Le professionnel, de son côté, n’a aucune obligation de maintenir les conditions du devis. Par contre, attention : si vous avez versé un acompte ou déjà commencé à profiter de la prestation (exemple : travaux démarrés), certaines situations pourraient engager votre responsabilité.
Si la date limite de signature est dépassée, l’offre devient donc caduque. Mais rien n’empêche les parties de renouveler la discussion et d’éditer un nouveau devis.
Modification et renouvellement d’un devis sont des sujets fréquents, surtout quand les situations évoluent. Un devis signé est un contrat : il lie les deux parties. Cela veut dire que, en principe, il est impossible de modifier le contenu (prix, prestations) après signature. La seule exception : si une clause de révision ou de modification est prévue dans le devis.
Si le devis n’est pas encore signé, tout changement est possible à la demande du client ou du professionnel. Il suffit d’éditer un nouveau document. Le renouvellement fonctionne pareil : on fait un nouveau devis, daté et actualisé, que le client devra valider. C’est utile si la prestation n’a pas pu être lancée à temps ou si les prix du marché ont changé.
Pour formaliser un changement, il est aussi possible de faire un avenant au devis (c’est une sorte de mini-contrat modifiant l’original). Mais là encore, les deux parties doivent être d’accord et signer ce nouvel engagement.
Devis accepté : ça engage ! Dès qu’un devis est signé, il a la même valeur qu’un contrat. C’est-à-dire que le client s’engage à payer le montant prévu et le professionnel doit exécuter la prestation exactement comme décrit sur le devis. Tout est verrouillé : la nature des travaux, le prix, les délais, les modalités de paiement… aucune surprise ne peut venir chambouler cet accord.
Cela dit, il y a quelques exceptions. Par exemple, en cas de vente à distance ou à domicile, le client bénéficie souvent d’un délai de rétractation de 14 jours (sauf travaux urgents). Passé ce délai, il n’est plus possible de se désengager sauf accord amiable ou cas très particulier (force majeure, vice du contrat).
Le professionnel, lui, est obligé de respecter le devis. S’il ne le fait pas (par exemple, il ne commence pas les travaux à la date prévue ou change les prix), le client peut réclamer des dommages et intérêts ou même l’annulation du contrat devant un juge.
En pratique, un devis signé protège vraiment les deux côtés. Pour éviter tout souci, il faut donc bien lire et vérifier chaque détail avant de s’engager.
Absence de devis obligatoire entraîne aujourd’hui des sanctions de plus en plus lourdes. Si le professionnel ne remet pas un devis alors qu’il y est légalement obligé, il risque une amende administrative pouvant atteindre 3 000 euros pour une personne physique (par exemple un artisan en nom propre), et jusqu’à 15 000 euros pour une société. Cela s’applique notamment dans des secteurs comme le bâtiment, l’automobile ou la santé, où le devis est obligatoire avant toute prestation importante. Ces montants sont issus de l’article L. 131-5 du Code de la consommation, et sont régulièrement vérifiés lors de contrôles des autorités compétentes. Il est important de noter que la sanction peut tomber même si la prestation s’est bien passée, uniquement parce que le devis n’a pas été établi comme la loi l’exige !
Mentions manquantes ou erronées sur un devis exposent également à des pénalités. Chaque omission ou inexactitude dans les mentions obligatoires (nom du pro, coordonnées, prix HT/TTC, conditions, etc.) peut donner lieu à une amende de 15 euros par mention manquante ou fausse, et par document. L’amende totale ne peut cependant dépasser le quart du montant global du devis en question. Pour les cas les plus graves ou répétés, d’autres sanctions pénales sont possibles : jusqu’à 75 000 euros d’amende pour une personne physique (375 000 euros pour une entreprise), voire un an de prison dans certaines fraudes manifestes ou tromperies à grande échelle. Il est donc crucial de vérifier systématiquement son devis avant transmission au client.
Litiges et recours suite à une non-conformité du devis peuvent vite compliquer la relation entre le professionnel et le client. Si un devis n’est pas respecté, non remis ou mal rempli, le client peut exiger l’exécution conforme du travail, un rabais, voire la réparation du préjudice devant la justice. La première étape est souvent d’envoyer un courrier recommandé avec accusé de réception pour expliquer le litige : non-respect du prix, des délais, des prestations… Si le dialogue échoue, il est possible de saisir :
En cas de travaux ou services mal exécutés ou non conformes au devis signé, le client a toujours droit à un recours direct, même après paiement partiel. À l’inverse, un devis non signé ne lie pas les parties, ce qui peut compliquer la procédure. Bref, pour éviter tout problème, soignez vos devis et leur conformité.
Utilisation d’un modèle ou d’un logiciel est aujourd’hui l’une des toutes premières bonnes pratiques pour émettre un devis en 2025. Les logiciels de devis sont largement conseillés car ils garantissent la présence de toutes les mentions légales, évitent les oublis et font gagner énormément de temps. Beaucoup de logiciels, comme ceux présentés sur Pennylane ou Blank, proposent aussi des modèles de devis gratuits et personnalisables, adaptés à chaque secteur. Cela réduit fortement les risques d’erreur et aide à rester toujours conforme à la réglementation. De plus, les outils numériques facilitent le suivi des devis (édition, relances, transformation en facture) et renforcent l’image professionnelle de l’entreprise auprès de la clientèle.
Utiliser un modèle de devis téléchargeable (Word ou Excel) reste possible, mais attention à bien le tenir à jour avec les nouvelles exigences légales de 2025. N’hésitez pas à chercher des modèles spécifiquement mis à jour pour votre activité (BTP, funéraire, auto-entrepreneur, etc.) et à y intégrer vos propres spécificités (logo, CGV, numérotation régulière, etc.).
Conservation des devis est une étape administrative qui ne doit pas être négligée. D’après le Service Public, il est obligatoire de conserver un exemplaire de chaque devis émis (signé ou non) pendant au moins 1 an. Cela permet de répondre à tout contrôle ou contestation future et de prouver sa bonne foi. En pratique, il est recommandé par de nombreux professionnels (secteurs BTP, commerce, services) de garder les devis au moins 2 à 5 ans, surtout si la prestation réalisée engage une garantie ou une responsabilité sur plusieurs années.
L’idéal aujourd’hui est de stocker les devis en version numérique, sécurisée et organisée par client ou chantier. Les logiciels de facturation ou de gestion commerciale jouent ici un rôle clé pour l’archivage et la recherche rapide en cas de besoin. N’oubliez pas, pour les données clients, de respecter les recommandations de la CNIL sur la durée de conservation et la sécurité des documents.
Conseils pour éviter les contestations : Le devis est un outil essentiel pour éviter tout litige avec votre client. Première bonne pratique : détaillez clairement toutes les lignes (nature, quantité, prix unitaire, TVA, option ou non, prestations incluses ou non). Une description vague peut mener à des quiproquos, alors soyez précis !
Vérifiez toujours que le devis comporte toutes les mentions obligatoires : raison sociale, numéro SIRET, date, durée de validité, conditions de paiement et exécution. Faites bien signer et dater le devis avant d’entamer la moindre prestation. Informez à l’avance si le devis est payant ou gratuit (pour éviter une incompréhension).
Il est aussi conseillé de fournir le devis en double exemplaire (un pour le client, un pour vous) et de garder toutes les communications écrites (emails, SMS, confirmations). En cas de doute sur un poste ou un supplément, faites un avenant écrit accepté par le client pour chaque modification. Enfin, adoptez une communication claire et accessible tout au long du projet. Un client informé a rarement envie de contester !
Peut-on refuser un devis sur papier ? Beaucoup de personnes se posent cette question, surtout quand un professionnel remet un document à signer. En réalité, le devis sur papier n'engage aucune partie tant qu’il n’est pas signé. Un client est totalement libre de refuser un devis s’il ne souhaite pas donner suite. Il suffit simplement d’informer le professionnel par écrit, ou même par mail, qu’on n’accepte pas l’offre. Il n'est pas nécessaire de justifier son refus.
Le devis écrit, qu’il soit remis en main propre, par email ou par courrier, n’a de valeur contractuelle que lorsqu’il porte les signatures des deux parties. Tant qu’il n’y a pas de signature, personne n’est lié. Vous pouvez donc demander plusieurs devis, les comparer, et n’en retenir aucun. Si vous trouvez un service trop cher, ou si les conditions ne vous conviennent pas, vous pouvez tout à fait refuser le devis, même après
réception sur papier.
Combien coûte un devis ? C’est une question fréquente ! Dans la grande majorité des cas, le devis est gratuit, surtout dans le bâtiment, la rénovation, ou les prestations courantes. Les professionnels préfèrent le proposer sans frais pour attirer des clients. Certains métiers (diagnostiqueurs immobiliers, architectes, ou certaines professions médicales) peuvent cependant facturer la préparation d’un devis, notamment s’il nécessite un déplacement, une étude personnalisée ou des analyses précises.
Souvent, le prix d’un devis est indiqué avant l’entretien. Il peut varier, mais en général, il ne dépasse pas quelques dizaines d’euros. Ce montant est parfois déduit du montant total si vous acceptez la prestation. En résumé : bien vérifier avec le professionnel si le devis est gratuit ou payant avant de l’accepter 😉.
Peut-on annuler un devis signé ? Une fois signé, le devis est considéré comme un véritable contrat. Il engage les deux parties sur les prestations, le prix et les conditions prévues. En principe, il n’est pas possible d’annuler librement un devis signé. Cependant, des exceptions existent :
Pour annuler, il faut généralement envoyer une lettre recommandée avec accusé de réception, en expliquant le motif légal de la demande d’annulation.
Comment protéger son activité avec un devis ? Le devis sert d’abord à protéger juridiquement les professionnels comme les clients ! Un devis bien rédigé, conforme aux obligations légales, évite de nombreux soucis. Voici les points clés pour vous protéger :
Avec ces précautions, le devis fixe un cadre clair pour le client et sécurise vos futures prestations. Cela vous garantit une meilleure gestion des litiges et protège vos droits !
Les extraits de textes de loi sont essentiels pour bien comprendre les règles liées au devis en France. Le Code de la consommation, notamment les articles L111-1 et L221-5, précise l’obligation pour le professionnel d’informer le consommateur avant toute prestation de service. Ces articles décrivent les informations essentielles à délivrer comme le prix, la nature de la prestation, et les conditions générales.
Le Code civil encadre l’offre et l’acceptation dans un devis (article 1114 et suivants). Il explique qu’un devis signé engage le professionnel comme le client. Pour certains métiers, des textes plus spécifiques existent :
En résumé, une bonne connaissance des bases légales évite bien des soucis et sécurise la relation professionnelle. N’hésitez pas à consulter les sites officiels pour lire les textes dans leur intégralité.
Les sites officiels et les numéros utiles permettent de trouver rapidement des informations fiables à jour sur le devis ou la législation liée à la consommation :
Pour poser des questions ou signaler un problème, contactez :
Enfin, les chambres de métiers et les organisations professionnelles proposent souvent des modèles gratuits de devis, adaptés à chaque secteur. Pensez à vérifier régulièrement les actualisations pour coller au droit français du moment.
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