PaperPaperPaper

Découvrez le glossaire de l’entreprise

 Le glossaire de Mon Devis Facile, c’est un répertoire clair et accessible de mots, définitions et termes techniques liés à l’entreprise, expliqués simplement pour vous.

Faites votre premier devis en 3 minutes
C’est gratuit et sans inscriptions

Tous les termes d'entreprise (100)

Acompte

Somme versée d’avance, engageant définitivement l’acheteur et le vendeur dès la commande.
L’acompte est une somme versée à l’avance par un client lors de la commande d’un bien ou d’un service. Il matérialise un engagement ferme des deux parties : le client s’engage à payer le solde et le fournisseur à fournir la prestation. En cas d’annulation, l’acompte est généralement conservé par le vendeur pour compenser les frais engagés. L’acompte est différent des arrhes, car il oblige à exécuter le contrat ou à verser des dommages en cas de rupture. La somme est déduite du montant total au moment du paiement final.
Voir la définition

Action

Titre représentant une part de capital d’une société, donnant droits et dividendes.
Une action est un titre de propriété représentant une part du capital d’une société par actions. Le détenteur d’actions, appelé actionnaire, possède des droits financiers (dividendes) et des droits de vote lors des assemblées générales. La valeur des actions peut varier selon la performance et les perspectives de la société. Les actions peuvent être cotées en bourse ou non, et être cédées sous certaines conditions. L’actionnariat permet de financer l’entreprise en faisant appel à des investisseurs. Le détenteur peut réaliser des plus-values en revendant ses actions si leur cours augmente sur le marché.
Voir la définition

Affacturage

Cession de créances clients à un factor pour obtenir des liquidités immédiates.
L’affacturage est une technique de financement par laquelle une entreprise cède ses créances clients à une société spécialisée, appelée factor. Ce service permet d’obtenir rapidement des liquidités sans attendre l’échéance des factures. En échange, le factor prélève des commissions et assume souvent le risque d’impayé, libérant l’entreprise de la gestion des relances et du recouvrement. L’affacturage améliore la trésorerie et sécurise le cycle d’exploitation, particulièrement pour les PME confrontées à des délais de paiement longs. Selon le contrat, il peut être avec recours ou sans recours : dans le premier cas, l’entreprise supporte le risque d’impayé ; dans le second, c’est le factor qui l’endosse. Ce mécanisme fournit aussi un service de gestion administrative des créances clients.
Voir la définition

Affacturage inversé

Financement où l’acheteur fait avancer les factures de ses fournisseurs.
L’affacturage inversé, ou reverse factoring, est un dispositif où le client (acheteur) propose à ses fournisseurs de céder leurs factures à une société de factoring choisie par lui. Le client s’engage à payer la facture à l’échéance et la société de factoring avance les fonds au fournisseur. Ce mécanisme améliore la trésorerie des fournisseurs et renforce les relations commerciales. Les frais de service sont souvent supportés par l’acheteur qui bénéficie de conditions d’achats plus avantageuses. Cette solution garantit une sécurité de paiement pour les fournisseurs et simplifie la gestion administrative des créances, tandis que l’acheteur optimise sa chaîne d’approvisionnement et consolide son réseau de partenaires.
Voir la définition

Aide financière

Soutien monétaire accordé pour financer un projet ou surmonter une difficulté.
Une aide financière est une somme versée à une entreprise ou à un particulier pour l’aider à réaliser un projet ou à surmonter une difficulté. Elle peut prendre la forme de subventions, de prêts à taux réduits, de garanties ou de crédits d’impôt. Les aides financières proviennent de l’État, des collectivités, d’organismes publics ou d’institutions financières. Elles visent à encourager l’investissement, l’innovation, l’emploi et la transition écologique. Elle est souvent conditionnée par des critères d’éligibilité et un contrôle de l’usage des fonds afin de garantir leur efficacité et la conformité avec les objectifs publics.
Voir la définition

Amortissement

Répartition comptable du coût d’un bien sur sa durée d’utilisation.
L’amortissement est un mécanisme comptable qui répartit le coût d’un bien immobilisé (machine, véhicule, matériel informatique) sur sa durée d’utilisation. Chaque année, une part du coût initial est passée en charge, reflétant la perte de valeur due à l’usure ou à l’obsolescence. L’amortissement permet de présenter des comptes plus réalistes et de lisser l’impact de l’investissement dans le temps. Il existe plusieurs méthodes d’amortissement (linéaire, dégressif) selon la nature du bien et la politique fiscale. Cette pratique est reconnue par l’administration fiscale et permet de réduire le bénéfice imposable progressivement. Elle aide aussi l’entreprise à planifier le renouvellement de ses équipements en identifiant la fin de leur durée d’utilisation.
Voir la définition

Apport

Contribution des associés à la société sous forme d’argent, biens ou compétences.
Un apport est la contribution des associés ou actionnaires à une société lors de sa constitution ou lors d’une augmentation de capital. Les apports peuvent être en numéraire, en nature (biens, matériel) ou en industrie (compétences, travail). En échange, les apporteurs reçoivent des parts sociales ou des actions. Les apports définissent la répartition du capital et les droits de chaque associé. Les apports en numéraire doivent être déposés sur un compte bloqué jusqu’à la création de la société. Ils sont essentiels pour crédibiliser la société auprès des banques, investisseurs et partenaires et démontrer l’engagement des associés dans l’entreprise.
Voir la définition

Arrhes

Montant réservé sans engagement définitif, perdu en cas de rétractation.
Les arrhes représentent un montant versé lors d’une commande pour réserver un bien ou un service, mais sans engagement ferme. Contrairement à l’acompte, les arrhes permettent au client de se rétracter en perdant seulement la somme versée, et au vendeur de restituer le double en cas de non‑respect du contrat. Elles servent de garantie pour le vendeur mais n’obligent pas l’acheteur à honorer la commande. Ce dispositif est fréquent dans le commerce de détail ou l’hôtellerie pour sécuriser une réservation sans immobiliser la totalité de la somme.
Voir la définition

Audit

Examen indépendant des comptes et processus pour assurer conformité et fiabilité.
L’audit est une procédure de contrôle visant à vérifier la sincérité des comptes et la conformité des processus d’une entreprise. Il peut être financier, comptable, légal ou organisationnel. Conduit par des professionnels indépendants, l’audit identifie les risques, propose des améliorations et rassure les partenaires. Les entreprises faisant appel public à l’épargne sont soumises à des audits obligatoires. Un audit interne peut aussi être réalisé pour améliorer la gestion. Cette démarche apporte une vision objective et contribue à la crédibilité des informations financières diffusées à l’extérieur.
Voir la définition

Auto‑entrepreneur

Statut simplifié permettant de créer et gérer une petite activité indépendante.
Le statut d’auto‑entrepreneur, devenu micro‑entrepreneur, permet à une personne d’exercer une activité commerciale, artisanale ou libérale avec des formalités simplifiées et des charges sociales calculées sur le chiffre d’affaires. L’auto‑entrepreneur bénéficie d’un régime fiscal et social allégé, avec des plafonds de chiffre d’affaires à ne pas dépasser. Il est dispensé de la TVA sous certaines conditions et peut cumuler son activité avec un emploi salarié. Ce statut est prisé pour démarrer une activité indépendante ou tester un projet à moindre risque.
Voir la définition

Avoir

Document de réduction ou remboursement à utiliser sur une prochaine facture.
Un avoir est un document établi par un fournisseur pour accorder une réduction ou un remboursement à son client. Il correspond à une somme qui sera soit remboursée, soit portée au crédit d’une facture ultérieure. Les avoirs sont émis pour rectifier des erreurs de facturation, pour compenser un retour de marchandise ou pour accorder un geste commercial. Ils comportent les mentions obligatoires d’une facture et doivent être conservés comme preuve comptable. Pour le client, l’avoir représente un droit à déduction sur ses prochaines dépenses chez le même fournisseur.
Voir la définition

BFR (Besoin en fonds de roulement)

Montant nécessaire pour financer les stocks et créances avant encaissement.
Le besoin en fonds de roulement (BFR) est la somme nécessaire pour financer le cycle d’exploitation d’une entreprise. Il correspond à la différence entre les actifs circulants (stocks, créances clients) et les dettes d’exploitation (fournisseurs, charges sociales). Un BFR positif indique que l’entreprise a besoin de financement pour couvrir son activité jusqu’à l’encaissement des ventes. Un BFR négatif, souvent dans la grande distribution, signifie que l’entreprise est payée avant de payer ses fournisseurs. Gérer le BFR consiste à réduire les stocks, accélérer les encaissements et négocier des délais fournisseurs.
Voir la définition

Bilan

Document présentant à une date les ressources et les biens d’une entreprise.
Le bilan est un document comptable qui présente à une date donnée l’ensemble des actifs et des passifs d’une entreprise. Il est composé de deux colonnes : l’actif qui recense ce que possède l’entreprise (immobilisations, stocks, créances, trésorerie) et le passif qui répertorie ses ressources (capitaux propres, dettes financières et fournisseurs). L’équilibre entre l’actif et le passif permet de juger de la santé financière de l’entreprise. Le bilan est établi au moins une fois par an lors de la clôture des comptes et constitue un élément important pour les partenaires financiers et les autorités.
Voir la définition

Bilan prévisionnel

Projection future des actifs et passifs pour planifier le développement.
Le bilan prévisionnel est un document financier qui anticipe la structure de l’actif et du passif d’une entreprise dans le futur, généralement sur trois à cinq ans. Il est souvent utilisé dans les business plans ou lors de demandes de financement. Il estime les besoins en investissements, en fonds de roulement et les ressources nécessaires. Le bilan prévisionnel aide les dirigeants à planifier leur développement et à présenter un projet crédible aux investisseurs ou aux banquiers. Il sert aussi de support de dialogue avec les partenaires financiers et permet d’anticiper en amont les besoins de financement pour éviter des tensions de trésorerie.
Voir la définition

Bon de commande

Accord écrit détaillant une commande avant émission de la facture.
Le bon de commande est un document par lequel un client confirme son intention d’acheter des produits ou services selon des conditions négociées. Il récapitule les références, les quantités, les prix, les conditions de livraison et de paiement. Signé par les deux parties, il sert de preuve d’accord commercial et engage le vendeur à fournir et le client à payer. C’est un moyen de sécuriser une transaction avant la facture, surtout dans les relations d’affaires où les échanges sont nombreux.
Voir la définition

Budget

Plan financier prévoyant recettes et dépenses pour orienter les décisions.
Un budget est un plan financier qui établit les prévisions de recettes et de dépenses sur une période donnée. Il permet de fixer des objectifs, de suivre les réalisations et d’ajuster les actions en conséquence. Les budgets peuvent être établis pour l’ensemble de l’entreprise ou pour un service en particulier. Une bonne gestion budgétaire aide à contrôler les coûts, à optimiser les ressources et à atteindre les objectifs stratégiques. Il sert également de base de communication entre les services et facilite le suivi des écarts par rapport aux prévisions afin de prendre des mesures correctives.
Voir la définition

Budget prévisionnel

Estimation des recettes et dépenses futures annuelles pour piloter l’activité.
Le budget prévisionnel est un document qui estime les recettes et les dépenses futures d’une entreprise pour une période donnée, en général un an. Il sert de guide pour la gestion et permet d’anticiper les besoins de financement ou les excédents. Comparé régulièrement aux réalisations, il aide à corriger les écarts et à ajuster la stratégie. Le budget prévisionnel est souvent demandé lors d’une création d’entreprise ou pour obtenir un prêt. Il constitue un outil de communication pour convaincre les partenaires et permet de vérifier la viabilité financière avant d’engager des ressources.
Voir la définition

Bulletin de paie

Document détaillant le salaire brut, les retenues et le net versé.
Le bulletin de paie est un document remis par l’employeur au salarié à chaque paiement de salaire. Il détaille le montant brut, les différentes retenues (cotisations sociales, impôts), les avantages et indemnités, ainsi que le salaire net. Il indique aussi les informations légales : identité de l’employeur, période travaillée, nombre d’heures, convention collective. Le bulletin de paie est une preuve de rémunération et doit être conservé par le salarié. Il est également utile pour justifier ses droits à la retraite et à l’assurance chômage en cas de nécessité et doit être conservé durant de nombreuses années.
Voir la définition

Business plan

Document stratégique détaillant projet, marché, stratégie et prévisions financières complètes.
Le business plan est un document stratégique présentant le projet d’entreprise dans ses aspects financiers, commerciaux et organisationnels. Il décrit l’idée, le marché ciblé, la stratégie de développement, les ressources nécessaires et les prévisions financières. Le business plan sert à convaincre des partenaires, des investisseurs ou des banques de la pertinence et de la rentabilité du projet. Il constitue aussi un outil de pilotage pour le dirigeant, qui s’y réfère pour suivre l’évolution par rapport aux objectifs. Il est mis à jour régulièrement pour tenir compte des évolutions du marché et des objectifs et constitue un support pour les échanges avec les partenaires.
Voir la définition

CAF (Capacité d’autofinancement)

Ressources internes disponibles pour investir ou rembourser les dettes commerciales.
La capacité d’autofinancement (CAF) représente les ressources qu’une entreprise peut dégager par son activité pour financer ses investissements ou rembourser ses dettes. Elle est calculée à partir du résultat net en ajoutant les dotations aux amortissements et aux provisions (qui sont des charges non décaissées) et en déduisant les reprises. La CAF permet d’apprécier la solidité financière de l’entreprise et son autonomie vis‑à‑vis des financements externes. Une CAF élevée favorise le développement et renforce la solvabilité. Elle est surveillée par les banques et les investisseurs pour estimer la capacité de remboursement et la santé financière globale.
Voir la définition

Capital social

Somme des apports des associés formant la garantie financière de la société.
Le capital social est la valeur des apports effectués par les associés ou les actionnaires lors de la création d’une société. Il représente la garantie financière minimale de l’entreprise vis‑à‑vis des tiers. Le capital peut être apporté en numéraire (argent) ou en nature (matériel, biens). Son montant figure dans les statuts et peut être augmenté ou réduit par décision des associés. Le capital social donne droit à des actions ou des parts sociales et détermine souvent le pouvoir de décision.
Voir la définition

Capitaux propres

Ressources stables apportées ou générées, constituant la valeur nette de l’entreprise.
Les capitaux propres représentent l’ensemble des ressources stables apportées par les associés ou générées par l’entreprise. Ils comprennent le capital social, les réserves, le résultat net des exercices passés et les éventuels apports en compte courant d’associé. Les capitaux propres constituent la valeur nette de l’entreprise et servent de garantie aux créanciers. Une augmentation des capitaux propres par des apports ou par la mise en réserve de bénéfices renforce la solvabilité de l’entreprise et sa capacité à financer ses projets.
Voir la définition

Cession de parts sociales

Transfert de droits d’un associé à une autre personne avec formalités.
La cession de parts sociales est l’opération par laquelle un associé d’une société transmet tout ou partie de ses droits à une autre personne. Elle nécessite souvent l’agrément des autres associés, notamment dans les SARL. La cession est matérialisée par un acte écrit qui précise le prix et les modalités de transfert. Des formalités juridiques et fiscales sont exigées pour l’opposer aux tiers. Elle peut entraîner des modifications des statuts et de la répartition du pouvoir dans la société. La consultation d’un professionnel permet de s’assurer du respect des procédures et d’anticiper les conséquences juridiques et fiscales de la cession.
Voir la définition

Charges

Ensemble des dépenses nécessaires au fonctionnement de l’entreprise au quotidien.
Les charges représentent l’ensemble des coûts supportés par une entreprise pour son fonctionnement. Elles incluent les achats de matières premières, les salaires, les loyers, les impôts, les charges sociales, les dotations aux amortissements et les intérêts. Les charges se distinguent des immobilisations, qui sont des investissements de long terme. La bonne maîtrise des charges est essentielle pour assurer la rentabilité et la pérennité de l’entreprise. Elles figurent au compte de résultat et sont déduites des produits pour déterminer le résultat net.
Voir la définition

Charges sociales

Ensemble des cotisations dues par l’employeur et le salarié pour la protection sociale.
Les charges sociales correspondent au coût total des cotisations sociales dues par l’employeur et par le salarié. Elles incluent les contributions pour la maladie, la retraite, la famille, la formation, le logement et l’assurance chômage. Les charges sociales sont partagées entre l’employeur et le salarié, mais l’entreprise en supporte une part importante. Elles représentent un élément significatif du coût du travail et doivent être prises en compte dans les budgets et les décisions d’embauche. Elles regroupent les charges patronales et salariales et ont un impact direct sur la compétitivité et la politique de rémunération de l’entreprise.
Voir la définition

Clause de résiliation

Disposition contractuelle décrivant comment un contrat peut être rompu légalement.
Une clause de résiliation est une disposition figurant dans un contrat qui prévoit les conditions et les modalités de mise fin à l’engagement avant son terme. Elle précise les causes légitimes de résiliation, les délais de préavis, les éventuelles indemnités et les conséquences pour les parties. La clause de résiliation permet d’anticiper des situations de désaccord ou d’inexécution et d’éviter des litiges en posant un cadre clair. Elle doit être acceptée par les parties au moment de la signature. Sa rédaction doit être précise et conforme aux lois pour être validée.
Voir la définition

Clôture comptable

Fin d’exercice marquant l’arrêt des écritures et la production des comptes.
La clôture comptable marque la fin d’un exercice comptable. Elle consiste à arrêter toutes les écritures, à réaliser les inventaires, à enregistrer les amortissements, provisions et régularisations. Cette étape permet d’établir les états financiers (bilan, compte de résultat) et de déterminer le résultat de l’exercice. La clôture doit respecter des délais fixés par la loi et nécessite souvent l’intervention d’un expert‑comptable ou d’un commissaire aux comptes pour vérifier les opérations. Cette phase implique également la préparation du dossier d’inventaire et la documentation des procédures de contrôle interne afin d’assurer la conformité et faciliter l’audit.
Voir la définition

Commissaire aux comptes

Professionnel certifiant l’exactitude des comptes annuels et la transparence financière.
Le commissaire aux comptes est un professionnel indépendant chargé de certifier la régularité et la sincérité des comptes annuels d’une entreprise. Sa mission consiste à vérifier les documents comptables, à évaluer les risques financiers et à alerter en cas d’irrégularités. La nomination d’un commissaire aux comptes est obligatoire pour certaines sociétés dépassant des seuils de chiffre d’affaires, de bilan ou d’effectifs. Son intervention garantit la fiabilité des comptes pour les actionnaires et les partenaires. Il rédige un rapport de certification à l’issue de sa mission.
Voir la définition

Compte de résultat

État financier listant charges et produits pour calculer bénéfice ou perte.
Le compte de résultat est un état financier qui récapitule l’ensemble des charges et des produits d’une entreprise sur une période donnée, généralement l’exercice comptable. Il permet de déterminer le résultat net, c’est‑à‑dire le bénéfice ou la perte. Les produits correspondent aux ventes et aux revenus divers, tandis que les charges regroupent les coûts liés à l’exploitation, au personnel, aux impôts et aux charges financières. L’analyse du compte de résultat aide à comprendre la rentabilité et à orienter les choix de gestion.
Voir la définition

Comptes annuels

Bilan, compte de résultat et annexe offrant une image fidèle de l’entreprise.
Les comptes annuels sont un ensemble de documents comptables établis à la fin de chaque exercice : le bilan, le compte de résultat et l’annexe. Ils fournissent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de l’entreprise. Les comptes annuels doivent être approuvés par l’assemblée générale et déposés auprès du greffe du tribunal de commerce. Leur publication assure la transparence vis‑à‑vis des partenaires et des autorités. Ils doivent être établis selon des règles comptables strictes et peuvent être contrôlés par les autorités pour assurer leur exactitude.
Voir la définition

Conditions de paiement

Modalités d’échéance et de mode de règlement convenues entre vendeur et acheteur.
Les conditions de paiement sont les modalités convenues entre un vendeur et un acheteur pour régler une facture. Elles précisent le délai accordé, le mode de règlement (virement, chèque, carte, prélèvement), les éventuels escomptes pour paiement anticipé et les pénalités en cas de retard. Elles doivent être indiquées sur le devis et la facture afin d’être opposables. Des conditions de paiement bien définies contribuent à une trésorerie saine et à une relation équilibrée avec les clients. La compréhension des conditions par les clients évite les malentendus et favorise un règlement rapide.
Voir la définition

Conditions générales de vente

Document fixant les règles et obligations des ventes pour éviter les litiges.
Les conditions générales de vente (CGV) sont un document contractuel établi par un vendeur pour définir les règles applicables à toute transaction avec ses clients. Elles précisent notamment les modalités de commande, de paiement, de livraison, de garantie et les limitations de responsabilité. Les CGV protègent l’entreprise en fixant clairement les droits et obligations de chaque partie et évitent les litiges. Elles doivent être communiquées aux clients avant la conclusion du contrat, par exemple en ligne ou sur un devis. Certaines informations sont obligatoires selon la législation en vigueur.
Voir la définition

Contrat

Accord entre parties précisant obligations, prestations et conditions de paiement.
Un contrat est un accord écrit ou verbal par lequel deux ou plusieurs parties s’engagent réciproquement à exécuter ou à ne pas exécuter certaines prestations. Dans un contexte commercial, il fixe les droits et obligations des parties, les modalités d’exécution et les conditions de paiement. Le contrat a une force obligatoire : son non‑respect peut entraîner des sanctions. Bien rédigé, il protège les parties et clarifie les relations d’affaires. Sa rédaction doit respecter la législation en vigueur et peut être adaptée selon la nature des parties et l'objet du contrat, afin d’assurer une protection juridique adéquate.
Voir la définition

Cotisation foncière des entreprises (CFE)

Impôt local basé sur la valeur locative des locaux professionnels.
La cotisation foncière des entreprises (CFE) est un impôt local dû par les entreprises et les travailleurs indépendants, calculé sur la valeur locative des biens immobiliers utilisés pour leur activité. La CFE fait partie de la contribution économique territoriale (CET) avec la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE). Son montant varie selon la commune, qui fixe les taux. Certaines activités bénéficient d’exonérations temporaires ou permanentes. Les entreprises doivent déclarer leur base d’imposition chaque année. Cet impôt est dû même si l’entreprise ne réalise pas de bénéfices, ce qui représente un coût fixe incontournable.
Voir la définition

Cotisations sociales

Prélèvements versés pour financer la sécurité sociale et les prestations.
Les cotisations sociales sont des prélèvements obligatoires versés par les employeurs et les salariés pour financer la sécurité sociale (maladie, retraite, chômage, famille). Elles sont calculées sur les rémunérations brutes et redistribuées sous forme de prestations sociales. Les travailleurs indépendants versent également des cotisations en fonction de leur revenu professionnel. Le respect des déclarations et des paiements est vérifié par les organismes de recouvrement comme l’URSSAF. Elles servent à financer la solidarité nationale et sont réglementées par le code de la sécurité sociale.
Voir la définition

Créance

Somme due à une entreprise par un client ou un débiteur.
Une créance représente une somme d’argent due à une entreprise par un client ou un débiteur. Elle résulte d’une vente de biens, d’une prestation de services ou d’un prêt consenti. Les créances sont inscrites à l’actif du bilan et font partie du fonds de roulement. La gestion efficace des créances implique de vérifier la solvabilité des clients, de relancer en cas de retard et, au besoin, de recourir au recouvrement. Les créances peuvent être cédées à un factor pour obtenir un financement immédiat.
Voir la définition

Créancier

Personne ou entreprise qui attend le paiement d’une somme due.
Le créancier est la personne ou l’entité qui détient une créance, c’est‑à‑dire qui attend un paiement ou l’exécution d’une obligation de la part d’un débiteur. Dans une relation commerciale, le fournisseur est créancier vis‑à‑vis du client jusqu’au paiement de la facture. Le créancier peut exiger le paiement dans les délais convenus et engager des procédures de recouvrement en cas de non‑respect. Sa position peut être sécurisée par des garanties comme des cautions ou des nantissements. Il peut aussi négocier des échéanciers en cas de difficultés du débiteur ou céder ses créances à un factor pour obtenir des liquidités immédiates. La bonne gestion des créances est essentielle pour préserver la trésorerie et la santé financière de l’entreprise.
Voir la définition

Devis

Document détaillant une offre, engageant vendeur et client une fois signé.
Un devis est un document écrit établi par un prestataire ou un commerçant qui présente le détail d’une offre de produits ou de services. Il indique les prestations proposées, les quantités, les prix unitaire et total, et précise les conditions de paiement ainsi que la durée de validité de l’offre. S’il est signé par le client, il devient un engagement légal. Le devis permet au client de comprendre exactement ce qui lui sera facturé et à quel coût. Il sert aussi de base pour toute négociation ou adaptation ultérieure de la proposition.
Voir la définition

Dividende

Part des bénéfices versée aux actionnaires selon la décision collective.
Le dividende est la part des bénéfices distribuée aux actionnaires d’une société. Son montant est décidé par l’assemblée générale, en fonction des résultats et de la politique de distribution. Les dividendes sont versés en numéraire ou en actions supplémentaires. Ils constituent un revenu pour l’actionnaire mais réduisent les capitaux propres de l’entreprise. Une société peut choisir de ne pas distribuer de dividendes pour financer ses investissements. Le dividende dépend de la politique de rémunération des actionnaires et peut varier d’une année à l’autre en fonction des résultats et des besoins de financement.
Voir la définition

Déclaration fiscale

Ensemble des documents déclarant les impôts et taxes dus par l’entreprise.
La déclaration fiscale regroupe les obligations déclaratives d’une entreprise en matière d’impôts et de taxes. Elle inclut notamment la déclaration de TVA, la déclaration de résultats, les taxes locales et les contributions sociales. Les déclarations doivent être effectuées selon un calendrier précis et peuvent nécessiter des téléprocédures. Un retard ou une omission entraîne des pénalités. Une bonne gestion fiscale permet d’optimiser les charges et d’éviter les redressements. Le respect des obligations de déclaration et de paiement évite les litiges avec l’administration et garantit la transparence des activités.
Voir la définition

Délai de paiement

Temps accordé au client pour régler une facture après sa date.
Le délai de paiement est la période qui s’écoule entre la date d’émission d’une facture et la date à laquelle celle‑ci doit être réglée. La loi française prévoit un délai standard de trente jours après la livraison des biens ou la réalisation des services, mais les parties peuvent convenir d’un délai plus long, sans dépasser soixante jours, sauf conditions particulières. Respecter les délais permet de maintenir de bonnes relations commerciales et d’éviter des pénalités de retard. Les délais doivent être clairement mentionnés sur les devis et les factures.
Voir la définition

EBE (Excédent brut d’exploitation)

Mesure française de la performance opérationnelle avant charges non courantes.
L’excédent brut d’exploitation (EBE) correspond à l’EBITDA en comptabilité française. Il représente la capacité de l’entreprise à générer des ressources internes avant prise en compte des amortissements, des provisions, des charges financières et des impôts. Cet indicateur met en évidence la performance courante de l’activité et sert de base pour l’autofinancement et l’investissement. Un EBE positif signifie que l’entreprise crée de la valeur au cours de l’exercice. Il est utilisé par les dirigeants et les investisseurs pour comparer la performance entre entreprises et guider les décisions d’investissement, car il reflète la rentabilité avant charges non courantes.
Voir la définition

EBITDA

Indicateur mesurant la performance opérationnelle hors amortissements, intérêts, taxes, impôts et charges financières.
L’EBITDA (Earnings Before Interest, Taxes, Depreciation and Amortization) est un indicateur financier américain qui correspond en français à l’excédent brut d’exploitation. Il mesure la performance opérationnelle en excluant les effets de la politique d’amortissement, du financement et de la fiscalité. Il permet de comparer la rentabilité de différentes entreprises indépendamment de leur structure de capital et de leurs investissements passés. Un EBITDA élevé montre que l’entreprise génère suffisamment de revenus pour couvrir ses charges opérationnelles. Cet indicateur est fréquemment utilisé par les analystes et les investisseurs pour valoriser les sociétés et se rapproche de la notion de cash-flow opérationnel. Il facilite les comparaisons internationales grâce à sa définition standardisée.
Voir la définition

EURL

SARL à associé unique offrant une responsabilité limitée et un régime flexible.
L’EURL (Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée) est une SARL composée d’un seul associé. Elle permet à un entrepreneur de limiter sa responsabilité au montant de ses apports tout en bénéficiant d’un régime juridique simplifié. L’associé unique peut choisir d’être imposé à l’impôt sur le revenu ou à l’impôt sur les sociétés. L’EURL convient à ceux qui veulent se lancer seuls tout en protégeant leur patrimoine personnel. Ce statut offre une grande liberté d’organisation et facilite la transmission future de l’entreprise.
Voir la définition

Entrepreneur

Personne qui crée et développe une entreprise, prenant des risques calculés.
Un entrepreneur est une personne qui crée et dirige une entreprise, en prenant des risques financiers et humains. Il identifie une opportunité, développe un projet et mobilise des ressources pour le mener à bien. L’entrepreneur gère les aspects commerciaux, financiers et organisationnels de son entreprise. Il doit faire preuve de vision, de ténacité et de capacité d’adaptation. Au-delà de la création, il doit assurer le développement durable de son entreprise, s’entourer d’une équipe compétente et affronter les contraintes réglementaires et concurrentielles.
Voir la définition

Escompte

Cession d’un effet de commerce à la banque contre paiement immédiat.
L’escompte est une technique de financement par laquelle une entreprise cède un effet de commerce (comme une lettre de change) à sa banque afin d’obtenir immédiatement le montant, déduction faite des frais. La banque se fait ensuite rembourser auprès du débiteur à l’échéance. L’escompte permet de réduire les délais d’encaissement et d’améliorer la trésorerie. En cas de non‑paiement, la banque se retourne vers l’entreprise qui reste responsable. Cette méthode est différente de l’affacturage qui concerne généralement des factures. Elle nécessite l’accord préalable de la banque et entraîne des intérêts et commissions calculés en fonction de la durée jusqu’à l’échéance. L’escompte convient aux entreprises qui utilisent régulièrement des effets de commerce dans leurs transactions.
Voir la définition

Exercice comptable

Période, souvent annuelle, durant laquelle l’entreprise clôture ses comptes et établit ses résultats.
L’exercice comptable est la période au cours de laquelle une entreprise enregistre toutes ses opérations financières et établit ses états financiers. En France, il dure généralement douze mois et coïncide souvent avec l’année civile, mais peut commencer à n’importe quelle date. À la fin de l’exercice, l’entreprise clôture ses comptes pour dresser le bilan et le compte de résultat. Définir un exercice permet d’apprécier régulièrement les performances et de répondre aux obligations fiscales. L’exercice comptable est fixé dans les statuts lors de la création et peut être modifié par décision des associés. Il rythme la vie administrative de l’entreprise et conditionne la production et la publication des comptes annuels.
Voir la définition

Expert‑comptable

Professionnel habilité aidant à la tenue et à la fiabilité des comptes.
L’expert‑comptable est un professionnel inscrit à l’Ordre des experts‑comptables, habilité à tenir, vérifier et présenter les comptes d’une entreprise. Il accompagne les dirigeants dans la gestion comptable, fiscale et sociale. Son expertise aide à établir les états financiers, déclarations fiscales et à conseiller sur l’optimisation de la gestion. Bien que son recours ne soit pas obligatoire pour toutes les entreprises, il est fortement recommandé pour assurer la conformité et la fiabilité des comptes. Il apporte également un conseil stratégique en matière de création d’entreprise, de financement et de transmission, contribuant à la réussite des projets.
Voir la définition

Facturation

Processus d’émission, d’envoi et de suivi des factures d’entreprise au quotidien.
La facturation est l’ensemble des opérations qui consistent à émettre, envoyer et suivre des factures. Elle comprend la création des documents avec les mentions obligatoires, l’envoi au client, le suivi des paiements et la relance en cas de retard. Une bonne gestion de la facturation assure une trésorerie fluide et une comptabilité à jour. Les entreprises utilisent souvent des logiciels pour automatiser ces tâches et éviter les erreurs. La facturation doit respecter les règles légales en matière de numérotation, de conservation et de TVA.
Voir la définition

Facturation récurrente

Émission automatisée de factures régulières pour abonnements ou services continus.
La facturation récurrente consiste à émettre des factures à intervalles réguliers pour un service ou un produit fourni de manière continue, comme un abonnement ou un contrat d’entretien. Elle évite aux entreprises de saisir chaque facture manuellement et permet aux clients de prévoir leurs dépenses. Les factures récurrentes doivent préciser la période couverte, le montant et les modalités de résiliation. Les solutions de facturation automatisée facilitent la gestion de ces documents et sécurisent les flux de trésorerie grâce à des prélèvements ou des paiements réguliers.
Voir la définition

Facture

Justificatif officiel attestant une vente décrivant produits, prix et taxes.
La facture est un document comptable obligatoire qui atteste d’une vente de biens ou d’une prestation de services. Elle décrit les produits ou services fournis, mentionne leur quantité et leur prix, et indique les informations légales comme l’identité du fournisseur et du client, les dates, le taux de TVA, le total hors taxes et toutes taxes comprises. La facture sert de preuve pour la comptabilité et permet au client de payer le montant dû. Elle doit être conservée pendant plusieurs années pour des raisons fiscales et comptables.
Voir la définition

Facture commerciale

Document accompagnant l’envoi de marchandises avec détails de la vente.
La facture commerciale est un document qui accompagne l’expédition de marchandises dans le cadre d’une transaction commerciale. Elle reprend toutes les informations essentielles de la vente : description des produits, quantité, prix, conditions de livraison et de paiement, coordonnées des parties et références bancaires. Ce document permet au client de vérifier la conformité de la livraison et sert de base administrative pour le dédouanement en cas d’exportation. Il constitue également une preuve de la vente pour la comptabilité des entreprises et pour les assurances en cas de litige.
Voir la définition

Facture d’avoir

Document qui annule ou réduit une facture précédente après correction.
Une facture d’avoir, souvent appelée simplement avoir, est un document émis par un fournisseur pour annuler partiellement ou totalement une facture précédente. Elle intervient lorsque le client a été surfacturé, lorsqu’un produit est retourné ou lorsqu’un service n’a pas été entièrement réalisé. L’avoir comporte les mêmes mentions obligatoires qu’une facture classique et indique la somme qui sera remboursée ou déduite d’une future facture. Il permet de corriger une erreur sans modifier la facture initiale, garantissant ainsi une trace claire dans la comptabilité des deux parties.
Voir la définition

Facture intracommunautaire

Facture pour échanges entre pays de l’Union européenne avec TVA auto‑liquidée.
La facture intracommunautaire est utilisée lors de transactions entre entreprises situées dans des pays de l’Union européenne. Elle doit mentionner les numéros de TVA intracommunautaires des deux parties et souvent indiquer que la TVA est auto‑liquidée par l’acheteur. Ce mécanisme évite la double taxation et simplifie les échanges au sein de l’UE. Les informations légales habituelles doivent toujours y figurer. L’entreprise émettrice doit déclarer les ventes intracommunautaires dans une déclaration spécifique pour que l’administration fiscale puisse suivre les flux commerciaux entre États membres.
Voir la définition

Facture non parvenue (FNP)

Charge enregistrée sans facture reçue pour respecter l’indépendance des exercices.
Une facture non parvenue désigne une dépense engagée mais dont la facture correspondante n’a pas encore été reçue par l’entreprise à la date de clôture comptable. Pour respecter le principe de l’indépendance des exercices, la charge doit tout de même être comptabilisée dans la bonne période, même sans facture. On utilise alors un compte de facture non parvenue pour constater la dette provisoire. Lorsque la facture réelle arrive, l’écriture comptable est ajustée. Ce suivi permet de présenter un résultat fiable et d’anticiper les dépenses.
Voir la définition

Facture pro forma

Document prévisionnel détaillant une vente sans engagement de paiement immédiat.
La facture pro forma est un document non contraignant émis avant l’envoi d’une facture définitive. Elle présente les détails d’une vente de manière anticipée pour informer le client du coût estimatif, souvent à des fins douanières ou de demande de financement. Contrairement à la facture classique, elle ne constitue pas une obligation de paiement immédiate. Elle sert de devis amélioré et peut permettre d’obtenir des autorisations ou des crédits bancaires avant la conclusion de l’opération commerciale. Les montants peuvent être ajustés lors de l’émission de la facture finale.
Voir la définition

Facture électronique

Document numérique de facturation respectant les mêmes règles qu’une facture papier.
Une facture électronique est une facture émise, transmise et reçue sous format numérique, sans support papier. Pour être valide, elle doit respecter les mêmes exigences légales qu’une facture papier et garantir l’authenticité de l’origine et l’intégrité du contenu. Les entreprises recourent à des outils de facturation en ligne ou à des systèmes de dématérialisation certifiés pour en assurer la sécurité. La facture électronique facilite les échanges, réduit les coûts d’impression et d’archivage, et permet une meilleure traçabilité. Elle devient progressivement obligatoire dans les relations avec l’administration et entre entreprises.
Voir la définition

Financement de factures

Solutions pour transformer des factures en liquidités sans attendre leur échéance.
Le financement de factures regroupe les solutions permettant aux entreprises d’obtenir des liquidités en cédant ou en mettant en garantie leurs factures non encore réglées. Outre l’affacturage et l’escompte, il existe des plateformes de financement participatif et des prêts bancaires adossés aux créances. Ces dispositifs aident à combler les besoins de trésorerie liés aux délais de paiement et réduisent le risque de défaut de paiement. Ils permettent aux entreprises de poursuivre leurs activités sans attendre l’échéance de leurs factures clients.
Voir la définition

Gestion de trésorerie

Organisation et optimisation des flux d’argent pour éviter les tensions.
La gestion de trésorerie regroupe l’ensemble des techniques et des outils permettant de suivre, prévoir et optimiser les flux de liquidités d’une entreprise. Elle consiste à planifier les encaissements et les décaissements, à gérer les comptes bancaires, à anticiper les besoins de financement et à placer les excédents. Une bonne gestion de trésorerie prévient les difficultés de paiement et améliore la rentabilité. Elle implique également l’utilisation d’outils de prévision et de suivi pour anticiper les flux et ajuster les décisions d’investissement et de financement en temps réel.
Voir la définition

Grand livre

Registre où toutes les écritures comptables sont classées par compte.
Le grand livre est un document comptable qui regroupe toutes les écritures enregistrées dans le journal de l’entreprise, classées par compte. Chaque compte (banque, fournisseurs, clients, etc.) y présente le détail des opérations affectant son solde. Le grand livre permet de suivre l’évolution des comptes, de préparer le bilan et de justifier les soldes en cas de contrôle. Il doit être tenu de manière régulière et conforme aux règles comptables, en version papier ou numérique, et conservé plusieurs années. Il sert aussi de base à la préparation des états financiers et facilite l’analyse des mouvements comptables dans le temps pour une meilleure gestion.
Voir la définition

Impôt sur les sociétés

Impôt direct prélevé sur les bénéfices des sociétés selon leur taille.
L’impôt sur les sociétés (IS) est un impôt direct payé par les entreprises sur leurs bénéfices réalisés au cours de l’exercice comptable. Le taux de l’IS varie selon la taille de l’entreprise et le niveau de résultat. L’IS est calculé à partir du résultat fiscal, qui peut différer du résultat comptable en raison d’aménagements fiscaux. Les entreprises soumises à l’IS doivent établir une déclaration annuelle et régler l’impôt par acomptes. Le non‑paiement entraîne des pénalités. En France, il s’applique aux sociétés soumises à l’impôt sur les sociétés et non aux entreprises individuelles.
Voir la définition

Liquidité

Capacité à disposer rapidement de trésorerie pour payer les dettes.
La liquidité d’une entreprise se mesure à sa capacité à convertir rapidement ses actifs en trésorerie pour faire face à ses obligations à court terme. Des actifs liquides comprennent le cash, les comptes bancaires et les valeurs mobilières de placement. Une entreprise liquide peut payer ses fournisseurs, ses salariés ou ses dettes à tout moment. Le ratio de liquidité, calculé en comparant les actifs liquides aux dettes courtes, est un indicateur important pour les partenaires financiers et les banques. Une gestion rigoureuse de la liquidité permet d’éviter les ruptures de paiement et d’améliorer la confiance des partenaires.
Voir la définition

Marge brute

Différence entre chiffre d’affaires et coût direct des biens vendus.
La marge brute représente la différence entre le chiffre d’affaires et le coût des biens vendus ou des services réalisés. Elle permet d’évaluer la rentabilité d’un produit ou d’une activité avant de prendre en compte les charges fixes et les frais généraux. Calculée en pourcentage ou en valeur absolue, elle indique l’efficience de la politique d’achat, de production et de prix. Une marge brute élevée donne une marge de manœuvre pour absorber les charges et générer un bénéfice. Elle se calcule simplement en soustrayant le coût des ventes du chiffre d’affaires et constitue un premier indicateur de performance avant la prise en compte des charges de structure.
Voir la définition

Marge nette

Pourcentage de bénéfice final par euro de chiffre d’affaires après charges.
La marge nette, ou résultat net rapporté au chiffre d’affaires, exprime la rentabilité finale d’une entreprise. Elle tient compte de toutes les charges, y compris les impôts et les intérêts. Elle se calcule en divisant le résultat net par le chiffre d’affaires. Cette marge indique la part de chaque euro de chiffre d’affaires qui reste à l’entreprise une fois toutes les dépenses réglées. Une marge nette positive et stable est un signe de bonne gestion. Elle complète la marge brute en intégrant les charges de structure, et sert à comparer la performance des entreprises au-delà des différences de taille. Les investisseurs s’y réfèrent pour évaluer la rentabilité globale et la capacité de distribution de dividendes.
Voir la définition

Micro‑entreprise

Petite entreprise avec moins de dix salariés et obligations administratives simples.
Une micro‑entreprise est une structure commerciale qui emploie moins de dix salariés et réalise un chiffre d’affaires annuel inférieur à un seuil fixé par la loi. Elle bénéficie de formalités administratives et comptables allégées. En comptabilité, on parle aussi de régime fiscal simplifié. La micro‑entreprise se distingue du statut d’auto‑entrepreneur par sa définition économique mais les deux termes sont souvent utilisés conjointement lorsqu’on parle de petites structures à faible chiffre d’affaires. Ce régime permet de bénéficier d'une franchise de TVA sous certaines conditions et offre un cadre simple pour tester une activité.
Voir la définition

Modèle de facture

Gabarit prêt à l’emploi pour créer des factures complètes et uniformes.
Un modèle de facture est un gabarit préformaté qui permet de générer rapidement des factures cohérentes avec les mentions obligatoires. Il comprend les rubriques essentielles : coordonnées de l’entreprise et du client, numérotation, description des produits ou services, quantités, prix, taux de TVA, conditions de paiement et mentions légales. Utiliser un modèle permet de gagner du temps, d’éviter les oublis et d’assurer une présentation professionnelle. Les modèles peuvent être personnalisés selon la charte graphique de l’entreprise et adaptés à différents types d’activités.
Voir la définition

Note de frais

Document pour se faire rembourser des dépenses professionnelles avancées personnelles.
La note de frais est un document utilisé par un salarié ou un dirigeant pour obtenir le remboursement des dépenses professionnelles avancées de manière personnelle. Elle recense les frais engagés pour le compte de l’entreprise, tels que les déplacements, les repas ou les achats de matériel. Chaque dépense doit être accompagnée d’un justificatif, généralement un ticket ou une facture, afin de prouver son lien avec l’activité professionnelle. La note de frais doit être vérifiée et validée par l’entreprise avant de procéder au remboursement.
Voir la définition

Numéro SIREN

Identifiant à neuf chiffres attribué par l’Insee à chaque entreprise.
Le numéro SIREN est un identifiant à neuf chiffres attribué par l’Insee lors de l’inscription d’une entreprise au registre national. Il permet d’identifier juridiquement la société et de la distinguer des autres structures. Ce numéro figure sur tous les documents officiels comme les factures, devis ou contrats. Il reste inchangé pendant toute la vie de l’entreprise. Le SIREN est utilisé par les administrations, les partenaires commerciaux et les banques pour accéder aux informations publiques sur l’entreprise. Une fois radiée, le numéro SIREN est désactivé et ne peut être réattribué.
Voir la définition

Numéro SIRET

Code unique combinant SIREN et NIC identifiant chaque établissement de l’entreprise.
Le numéro SIRET se compose du numéro SIREN suivi d’un identifiant interne de classement (NIC) à cinq chiffres. Il identifie chaque établissement d’une entreprise en France, car une société peut posséder plusieurs établissements. Le SIRET est utilisé pour toutes les démarches administratives et commerciales, notamment sur les factures et les contrats. Le NIC varie en cas de transfert ou de création d’un nouvel établissement. Ce numéro est utile pour localiser l’établissement et accéder à ses informations administratives, comme son adresse et son activité principale.
Voir la définition

Numéro de TVA intracommunautaire

Identifiant unique pour transactions au sein de l’Union européenne soumis à TVA.
Le numéro de TVA intracommunautaire est un identifiant attribué aux entreprises assujetties à la TVA qui effectuent des échanges au sein de l’Union européenne. Il se compose du code pays et d’un numéro unique pour l’entreprise. Il permet d’identifier clairement les acteurs des transactions intracommunautaires et de faciliter les contrôles fiscaux. Ce numéro doit figurer sur les factures intracommunautaires et dans les déclarations de TVA. Il est obtenu auprès de l’administration fiscale lors de l’immatriculation à la TVA et doit être communiqué aux partenaires commerciaux pour éviter les erreurs de facturation.
Voir la définition

Numéro de facture

Identifiant unique et chronologique pour classer et retrouver chaque facture.
Le numéro de facture est un identifiant unique attribué à chaque facture émise par une entreprise. Il permet de suivre chronologiquement toutes les factures et de les retrouver facilement dans la comptabilité. La numérotation doit être continue et sans rupture afin de respecter les exigences légales et fiscales. Un système de numérotation cohérent aide aussi à éviter les doublons ou les erreurs. Ce numéro figure sur la facture et sur les registres comptables, offrant une traçabilité claire pour l’entreprise et pour l’administration fiscale lors d’un contrôle.
Voir la définition

Obligation

Titre de créance rapportant des intérêts et remboursé à une date prévue.
Une obligation est un titre de créance émis par une entreprise ou un État pour emprunter de l’argent. Le porteur d’obligations prête des fonds en échange d’intérêts réguliers et du remboursement du capital à l’échéance. Les obligations ont une valeur nominale, un taux d’intérêt et une durée déterminée. Elles peuvent être négociées sur les marchés financiers. Pour l’émetteur, les obligations constituent une source de financement alternative au crédit bancaire. Le risque pour l’obligataire est limité car il est prioritaire sur les actionnaires en cas de liquidation, mais le rendement est en général plus faible.
Voir la définition

Plan de trésorerie

Tableau prévisionnel des entrées et sorties de trésorerie pour anticiper.
Le plan de trésorerie est un tableau prévisionnel qui détaille mois par mois les encaissements et les décaissements d’une entreprise. Il permet d’anticiper les moments de tension ou d’excédent de trésorerie et d’ajuster les actions, comme recourir à un financement ou placer les excédents. Ce document est indispensable pour piloter la trésorerie, éviter les découverts et assurer le paiement des charges obligatoires. Il peut être révisé régulièrement en fonction des réalisations pour améliorer la précision des prévisions et sert de base de communication avec les partenaires financiers.
Voir la définition

Point mort

Niveau de ventes à atteindre pour couvrir toutes les charges et être rentable.
Le point mort, ou seuil de rentabilité, est le niveau de chiffre d’affaires à partir duquel l’entreprise couvre toutes ses charges fixes et variables. Au‑dessus de ce seuil, l’activité devient rentable ; au‑dessous, elle génère du bénéfice. Calculer le point mort permet de fixer des objectifs de vente et de prendre des décisions de gestion. Il dépend des marges sur les ventes et du montant des charges fixes. Un point mort élevé indique une grande dépendance au volume, tandis qu’un point mort bas offre plus de flexibilité.
Voir la définition

Produits

Revenus générés par les ventes, services et autres sources d’activité.
Les produits correspondent aux revenus générés par l’activité d’une entreprise. Ils incluent les ventes de biens, les prestations de services, les subventions d’exploitation et les produits financiers. Ils sont inscrits au compte de résultat et servent à calculer le chiffre d’affaires et le résultat net. Les entreprises cherchent à développer leurs produits pour accroître leur rentabilité. La diversification des produits permet de limiter les risques et d’augmenter les opportunités de croissance. Les produits se distinguent des charges et reflètent la valeur créée par l’entreprise pour ses clients. Ils peuvent être classés en produits d’exploitation, financiers ou exceptionnels selon leur origine, et constituent la base du développement économique de l’entreprise.
Voir la définition

Provision

Passif anticipant une dépense future incertaine en montant ou date.
Une provision est un passif comptable qui anticipe une charge future dont le montant et la date ne sont pas encore exactement déterminés. Elle est constituée quand l’entreprise sait qu’une dépense probable interviendra (par exemple : réparation, litige, garantie) mais qu’elle ne connaît pas encore le montant exact. En enregistrant cette provision, l’entreprise respecte le principe de prudence et répartit la charge sur l’exercice concerné. Lorsque la dépense survient, la provision est utilisée et ajustée. Les provisions peuvent concerner des risques de clients défaillants, des restructurations ou des litiges en cours. Elles garantissent que les états financiers donnent une image fidèle de la situation économique de l’entreprise.
Voir la définition

Prévisionnel

Projection financière globale pour évaluer la viabilité et les besoins futurs.
Le prévisionnel est un ensemble de documents financiers et comptables qui projettent l’activité et les résultats d’une entreprise sur une période future. Il comprend généralement un compte de résultat prévisionnel, un bilan prévisionnel et un plan de trésorerie. Le prévisionnel permet de mesurer la viabilité d’un projet, d’anticiper les besoins de financement et de convaincre des partenaires. Il est souvent demandé par les banques ou les investisseurs lors de la création ou du développement d’une entreprise. Il sert aussi de tableau de bord pour les dirigeants, qui peuvent comparer les prévisions aux réalisations et ajuster la stratégie en conséquence.
Voir la définition

Pénalités de retard

Sommes dues en cas de paiement tardif pour compenser le fournisseur.
Les pénalités de retard sont des sommes dues par un client lorsqu’il ne paie pas une facture dans le délai convenu. Elles sont calculées à un taux légal ou contractuel et s’appliquent dès le jour suivant la date d’échéance. Les pénalités de retard visent à inciter les clients à respecter les délais et à compenser les frais financiers supportés par le fournisseur. Elles doivent être mentionnées dans les conditions générales de vente ou sur la facture pour être exigibles. Leur application permet de protéger la trésorerie de l’entreprise et d’équilibrer les relations commerciales.
Voir la définition

RSI (Régime Social des Indépendants)

Ancien régime de sécurité sociale dédié aux travailleurs indépendants français.
Le Régime Social des Indépendants (RSI) était l’organisme chargé de gérer la protection sociale des travailleurs indépendants en France. Depuis 2018, il a été intégré au régime général de la sécurité sociale pour former la Sécurité sociale pour les indépendants. Ce régime couvre les cotisations et les prestations d’assurance maladie, maternité, vieillesse et invalidité pour les artisans, commerçants et professions libérales. Les indépendants doivent déclarer leurs revenus et payer des cotisations pour bénéficier d’une couverture sociale. Cette mutation a amélioré la cohérence et la qualité du service offert.
Voir la définition

Rabais

Réduction pour défaut de produit ou de service après livraison.
Le rabais est une réduction de prix accordée par un vendeur lorsque le produit livré présente un défaut ou que le service rendu n’est pas conforme à ce qui était prévu. Il compense un manque de qualité ou un retard et permet de maintenir une relation commerciale satisfaisante. Cette remise apparaît sur la facture et diminue le montant à payer. Le rabais se distingue de la remise, qui est une réduction commerciale accordée sans motif particulier, et de la ristourne qui est calculée sur le chiffre d’affaires global réalisé sur une période.
Voir la définition

Raison sociale

Nom officiel d’une entreprise utilisé dans les documents juridiques et administratifs.
La raison sociale est le nom officiel sous lequel une entreprise est enregistrée. Elle identifie la société dans les documents juridiques et administratifs. La raison sociale doit être choisie lors de la création de l’entreprise et figure sur les statuts, les factures, les devis et les contrats. Elle peut inclure le nom des associés ou refléter l’activité exercée. Contrairement à une marque, la raison sociale ne peut pas être utilisée par une autre entité de même activité. Elle a une valeur juridique et peut être protégée.
Voir la définition

Recouvrement de créances

Démarches pour obtenir des clients le paiement des sommes en retard.
Le recouvrement de créances est l’ensemble des démarches menées par une entreprise pour obtenir le paiement des sommes dues par ses clients. Il comporte plusieurs étapes : relances amiables, mises en demeure, négociations et éventuellement actions judiciaires. L’objectif est de récupérer les créances tout en préservant la relation commerciale. Des sociétés spécialisées peuvent être mandatées pour mener le recouvrement à la place de l’entreprise. Il est important de suivre un calendrier de relances et d’examiner la solvabilité du client pour adapter la stratégie de recouvrement.
Voir la définition

Remise

Réduction commerciale accordée sans motif particulier pour encourager l’achat ou fidéliser.
La remise est une réduction de prix consentie par un vendeur à un client lors d’un achat. Contrairement au rabais, elle n’est pas liée à un défaut mais constitue un avantage commercial accordé pour fidéliser un client ou pour stimuler les ventes. La remise peut être appliquée en pourcentage ou en montant fixe et est généralement visible sur le devis ou la facture. Elle peut concerner un produit spécifique ou l’ensemble de la commande et intervient avant l’application de la TVA.
Voir la définition

Reçu de paiement

Attestation écrite prouvant qu’un client a réglé une somme due.
Le reçu de paiement est une preuve écrite remise par un vendeur ou un prestataire à un client qui vient de régler une facture ou un service. Ce document mentionne la date, le montant reçu, la nature du bien ou du service payé et l’identité des parties. Il atteste que le paiement a bien été effectué et que le vendeur ne peut plus réclamer la somme correspondante. Les reçus sont particulièrement utiles pour les paiements en espèces ou lorsque la facture n’est pas immédiatement remise. Ils constituent une trace pour la comptabilité et pour les contrôles fiscaux éventuels.
Voir la définition

Ristourne

Réduction calculée sur le volume global d’achats d’une période par le fournisseur.
La ristourne est une réduction de prix calculée sur le volume d’affaires réalisé avec un client sur une période donnée. Elle est souvent accordée en fin d’année ou en fin de contrat, lorsque le client atteint un certain niveau d’achats. Le fournisseur récompense ainsi la fidélité et le chiffre d’affaires généré. La ristourne est généralement exprimée en pourcentage du total acheté et apparaît sur une facture ou un avoir séparé. Elle diffère du rabais, lié à un défaut, et de la remise, accordée immédiatement sur une facture.
Voir la définition

Résultat d’exercice

Solde annuel entre produits et charges, indiquant bénéfice ou perte.
Le résultat d’exercice est le solde entre les produits et les charges d’une entreprise sur une période comptable, appelée exercice. S’il est positif, on parle de bénéfice ; s’il est négatif, il s’agit d’une perte. Le résultat d’exercice reflète la performance économique de l’entreprise et influe sur ses capitaux propres. Après approbation des comptes, le bénéfice peut être distribué sous forme de dividendes ou mis en réserve pour renforcer l’entreprise. Le résultat sert également de base de calcul pour l’impôt sur les sociétés.
Voir la définition

SARL

Société destinée aux PME avec responsabilité limitée des associés encadrés.
La SARL (Société à Responsabilité Limitée) est une forme juridique qui convient aux petites et moyennes entreprises. Elle est constituée de deux associés ou plus (une EURL étant une SARL unipersonnelle). Les associés voient leur responsabilité limitée à leurs apports. Les règles de fonctionnement sont précisées par la loi et offrent moins de souplesse que la SAS. La SARL est prisée pour sa stabilité et sa gestion encadrée. Elle impose toutefois un formalisme dans la rédaction des statuts et la tenue d’assemblées, ce qui garantit la sécurité juridique mais peut être perçu comme contraignant.
Voir la définition

SAS

Forme de société flexible avec responsabilité limitée des actionnaires modernes.
La SAS (Société par Actions Simplifiée) est une forme de société commerciale offrant une grande souplesse de fonctionnement. Elle peut être constituée par une ou plusieurs personnes physiques ou morales. Les statuts définissent librement la répartition du capital, les pouvoirs des dirigeants et les modalités de prise de décision. La responsabilité des actionnaires est limitée aux apports. La SAS est appréciée pour sa flexibilité et son attractivité pour les investisseurs. Elle permet d’accueillir facilement des investisseurs, grâce à la liberté statutaire, et d’organiser la gouvernance selon les besoins du projet.
Voir la définition

SASU

Version unipersonnelle de la SAS offrant souplesse et responsabilité limitée.
La SASU (Société par Actions Simplifiée Unipersonnelle) est une SAS à actionnaire unique. Elle combine la flexibilité de la SAS et la simplicité de fonctionnement d’une structure unipersonnelle. L’actionnaire unique fixe librement les statuts et la rémunération du dirigeant. Il bénéficie d’une responsabilité limitée à ses apports. La SASU est souvent choisie pour démarrer seul un projet avec une image de société par actions. Cette forme permet d’adapter facilement l’entrée de nouveaux investisseurs et d’organiser la transmission de l’entreprise lorsque plusieurs associés rejoignent le projet.
Voir la définition

Salaire (Paie)

Rémunération du salarié comprenant un salaire de base et des variables.
Le salaire est la rémunération versée par un employeur en contrepartie du travail fourni par un salarié. Il se compose d’une part fixe (salaire de base) et éventuellement d’éléments variables (primes, commissions, heures supplémentaires). Le salaire brut inclut les cotisations sociales et fiscales qui sont ensuite prélevées pour obtenir le salaire net. Le montant et la périodicité du paiement sont définis dans le contrat de travail. Le respect du salaire minimum légal et des conventions collectives est obligatoire. Il peut inclure des avantages en nature comme la voiture ou le logement.
Voir la définition

Solvabilité

Capacité d’une entreprise à rembourser ses dettes à long terme.
La solvabilité mesure la capacité d’une entreprise à rembourser ses dettes à long terme. Elle se calcule en comparant l’ensemble des dettes financières au montant des capitaux propres et des actifs. Une entreprise solvable dispose d’un patrimoine suffisant pour couvrir ses obligations, même en cas de difficultés. Ce critère est examiné par les banques et les investisseurs avant d’accorder des prêts ou de s’associer. La solvabilité se distingue de la liquidité, qui concerne les obligations à court terme. Elle est appréciée au travers de ratios financiers, comme le ratio d’endettement, et conditionne la confiance durable des partenaires financiers.
Voir la définition

Sous‑traitance

Externalisation d’une partie de la production pour se concentrer sur l’essentiel.
La sous‑traitance consiste pour une entreprise donneuse d’ordre à confier à une autre entreprise sous‑traitante la réalisation d’une partie de sa production ou de ses services. Cela permet de se concentrer sur son cœur de métier et de bénéficier de compétences spécifiques. Le contrat de sous‑traitance précise les obligations de chaque partie et les modalités de paiement. Il doit respecter les règles de droit du travail et de responsabilité. Cette pratique nécessite un suivi étroit et une coordination avec le sous‑traitant pour assurer la qualité et le respect des délais.
Voir la définition

Stocks

Biens destinés à la vente ou à la consommation dans la production.
Les stocks représentent les biens détenus par une entreprise en vue de leur vente ou de leur consommation dans le processus de production. Ils comprennent les marchandises, les matières premières, les produits en cours et les produits finis. La gestion des stocks vise à maintenir un niveau adéquat pour répondre à la demande sans immobiliser trop de trésorerie. Les inventaires réguliers permettent de valoriser les stocks et de détecter les pertes ou les obsolescences. Les stocks figurent à l’actif du bilan et leur variation influence le résultat d’exercice.
Voir la définition

Subvention

Aide financière publique pour soutenir un projet d’intérêt général ou économique.
Une subvention est une aide financière accordée par l’État, une collectivité ou un organisme public à une entreprise ou une association. Elle vise à soutenir une activité ou un projet présentant un intérêt économique, social ou environnemental. Les subventions peuvent financer des investissements, l’innovation, la formation ou l’embauche. Elles sont souvent soumises à des conditions d’éligibilité et à des obligations de justification. Le montant et la durée de la subvention varient selon le programme et nécessitent généralement un suivi et un reporting précis pour justifier l’utilisation des fonds.
Voir la définition

TVA

Impôt indirect collecté sur les ventes et reversé après déduction.
La taxe sur la valeur ajoutée (TVA) est un impôt indirect sur la consommation. Les entreprises qui la perçoivent la collectent auprès de leurs clients et la reversent ensuite à l’État, déduisant la TVA payée à leurs fournisseurs. La TVA est calculée en appliquant un taux, variable selon la nature des produits ou services, au prix hors taxes. Bien qu’elle soit payée par le consommateur final, les entreprises jouent un rôle d’intermédiaire administratif. Elles doivent déposer des déclarations périodiques pour justifier des montants collectés et déductibles.
Voir la définition

TVA extracommunautaire

TVA appliquée lors d’échanges entre l’Union européenne et des pays tiers.
La TVA extracommunautaire concerne les transactions entre un pays de l’Union européenne et un pays tiers (hors UE). Les règles de TVA varient selon que l’entreprise importe ou exporte. Lors d’une exportation vers un pays hors UE, la facture est généralement exonérée de TVA dans le pays d’origine, mais des taxes peuvent être dues à l’arrivée. Lors d’une importation, la TVA est payée lors du dédouanement et peut être récupérée. Les entreprises doivent se référer aux règles douanières et fiscales du pays concerné pour appliquer correctement la TVA.
Voir la définition

TVA intracommunautaire

Régime de TVA pour échanges intra‑UE auto‑liquidé par l’acheteur lui-même.
La TVA intracommunautaire s’applique aux échanges de biens et de services entre entreprises établies dans différents pays de l’Union européenne. Lorsqu’une entreprise vend à un client assujetti dans un autre État membre, la TVA est généralement auto‑liquidée par l’acheteur, c’est‑à‑dire qu’il déclare à la fois la TVA collectée et la TVA déductible dans son pays. Cette organisation évite la double taxation et simplifie les transactions. Les vendeurs doivent déclarer ces ventes sur la déclaration européenne de services et s’assurer que leurs partenaires possèdent un numéro de TVA intracommunautaire valide.
Voir la définition

Tableau de suivi de TVA

Outil récapitulant TVA collectée et déductible pour déclarations précises et fiables.
Un tableau de suivi de TVA est un outil de gestion qui permet de suivre la collecte et la déduction de la taxe sur la valeur ajoutée. Il récapitule les factures émises avec la TVA collectée et les factures fournisseurs avec la TVA déductible. L’objectif est de connaître le montant de TVA à reverser à l’État ou le crédit de TVA en faveur de l’entreprise. En mettant à jour régulièrement ce tableau, le comptable s’assure que les déclarations de TVA sont précises et que l’entreprise ne paie pas plus que ce qu’elle doit réellement.
Voir la définition

Trésorerie

Liquidités disponibles permettant de couvrir les dépenses immédiates et obligations courantes.
La trésorerie désigne l’ensemble des liquidités dont dispose une entreprise. Elle comprend l’argent disponible sur les comptes bancaires et en caisse, ainsi que les placements à court terme rapidement mobilisables. Une bonne gestion de trésorerie consiste à équilibrer les encaissements et les décaissements afin de disposer de fonds suffisants pour payer les dépenses courantes et investir. Les tableaux de trésorerie et les prévisions aident à anticiper les besoins et à éviter les découverts. Une trésorerie positive est un indicateur de santé financière.
Voir la définition
Thank you! Your submission has been received!
Oops! Something went wrong while submitting the form.

Le temps c’est de l’argent alors sauvez les deux

Créer gratuitement et rapidement votre premier devis

*Mondevisfacile s’engage à toujours laisser la création de devis gratuitement sans création de compte